Le premier vol de la compagnie nationale Air Algérie, suite à la réouverture partielle des frontières effective depuis ce mardi, est arrivé cet après-midi à l’aéroport international d’Alger avec à son bord 310 passagers embarqués depuis l’aéroport de Paris Orly.
Les chanceux, ayant réussi à obtenir leurs billets avaient pris place à bord d’un Airbus A 330-200, arrivé en fin de matinée depuis Alger, ont été immédiatement, à leur arrivée, orientés pour un confinement de 5 jours, dans des hôtels choisis par le ministère du Tourisme, a expliqué le porte parole d’Air Algérie Amine Andaloussi.
Cette reprise des vols internationaux obéit à des conditions sanitaires « rigoureuses ». Les voyageurs devant rentrer au pays sont appelés à effectuer deux tests PCR, outre celui imposé à l’arrivée à l’aéroport.
Ainsi, un premier PCR doit être effectué durant les 36 heures avant l’embarquement et un autre à la fin de la période de confinement, fixée à 5 jours mais renouvelable en cas de PCR positif.
Ainsi, en plus d’un billet d’avion confirmé sur le vol réservé, les personnes de plus de 12 ans « doivent êtres munis d’un test RT-PCR COVID négatif datant de moins de 36 heures avant la date de départ (en langue Arabe, française ou anglaise), à présenter à l’enregistrement et à remettre à l’arrivée ».
Cette réouverture partielle des frontières aériennes ne concerne, d’après le même responsable, que « les personnes qui sont dans l’extrême urgence ».
« Ce sont généralement des gens qui veulent être au chevet d’un parent malade ou des opérateurs venus pour des voyages d’affaires », a-t-il indiqué.
Interrogé sur le nombre des voyageurs par avion et si la règle d’un siège sur deux allait être imposée, il a rappelé que la compagnie nationale se conforme aux règles de l’Association de transport aérien international(IATA) dont elle est membre.