C’est un Abdelkader Bengrina qui contient difficilement sa colère et visiblement très frustré qui s’est présenté jeudi dernier devant la presse pour réagir aux résultats des législatives, dénonçant une fraude massive dont son parti, comme d’autres, précise t-il, est victime.
Muni d’une pile de PV, le chef du parti El Bina égrène les wilayas où son parti serait dépossédé de ses voix au profit dautres forces politiques, notamment les indépendants et cite pour le coup les cas de Béchar, Chlef, Jijel et El Bayadh.
Mais Bengrina se garde d’accuser le président de l’ANIE et encore moins le président de la République, exliquant qu’il ne s’agit pas d’une « fraude systèmique » mais de « faits individuels » au niveau des représentation locales de l’ANIE.
Rasion pour laquelle, il demande la dissolution des certaines représentations locales de l’Autorité électorale dont le rôle dans la fraude aura été prouvé, mais il reclame aussi la dissolution immédiate des APC et des APW et leur remplacement par des délégations exécutives, en attendant les élections locales.
Bengrina souligne que malgré la fraude, qui aurait selon lui privé son parti d’arriver en tête, il souligne que son parti passe de 07 sièges dans l’assemblée sortante à 30, en attendant l’aboutissement des recours déposés au Conseil constitutionnel.
Bengrina se projette néanmoins et propose , dans la perspective du prochain Gouvernement, un « commando politique national sous l’égide du président de la République » avec pour mission de mettre en en oeuvre les réformes économiques, qui sont désormais, selon lui la priorité des priorités.
« Pour un partenariat politique inclusif » martèle t-il en invitant même les partisans du boycott à s’y associer pour arrêter une stratégie consensuelle sous la conduite du chef de l’Etat.