De violents combats ont opposé forces gouvernementales et rebelles Houthis dans la province de Marib, dans le nord du Yémen, ces derniers jours. Selon un bilan des responsables militaires gouvernementaux, dressé ce dimanche, ils ont fait 111 morts en trois jours.
Dans la nuit de samedi à dimanche, 16 membres des forces loyalistes et plus de 34 rebelles ont été tués, ont affirmé des sources militaires propouvoir à l’AFP. Ce bilan s’ajoute aux affrontements de jeudi et vendredi qui ont tué 13 combattants loyalistes ainsi que 48 Houthis, ont-elles ajouté.
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La plupart des rebelles tués ou blessés l’ont été par d’intenses raids aériens de la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite, qui appuie le gouvernement depuis 2015. Selon les mêmes sources militaires, les Houthis avaient lancé des attaques simultanées sur trois fronts : au sud, à l’ouest et au nord de la ville de Marib, chef-lieu de la région portant le même nom.
Déplacement des combats depuis février
Depuis la prise de la capitale Sanaa en 2014, qui a déclenché la guerre, les rebelles se sont emparés d’une large partie du nord du pays. Dernier bastion du pouvoir dans cette zone, Marib a été le théâtre de violents affrontements depuis février, date à laquelle les rebelles, proches de l’Iran, ont lancé une offensive sur cette zone riche en pétrole qui leur échappe encore, en dépit des appels au cessez-le-feu de l’ONU et des Etats-Unis.
Le conflit a ravagé le Yémen, pays déjà très pauvre de la péninsule arabique. Avec des dizaines de milliers de morts d’après des ONG et une population au bord de la famine à grande échelle, les Nations unies ont qualifié la situation de pire crise humanitaire en cours dans le monde.
(SELON MSN)