La rentrée sociale pointe à l’horizon de façon draconienne quant à la mercuriale des Annabis durant cette rentrée aussi musclée que difficile par rapport au pouvoir d’achat des citoyens lambda qui font face à une érosion drastique, nous venons juste de sortir des dépenses du mois sacré de Ramadhan, des fêtes de l’Aid El Fitr , et El Adha, des vacances et voilà que nous nous retrouvons déjà à quelque jours de la rentrée scolaire. Cette fois-ci les familles se rabattent sur les fournitures scolaires un peu plutôt par crainte que les prix ne soient élevés. Puisque, le cartable et même les tabliers cette année avec des cahiers, et autres fournitures ont vu leur prix augmenter sensiblement et qui surement vont grever davantage les portefeuilles des ménages, surtout en cette crise sanitaire. Comptabiliser le coût d’une rentrée scolaire est la principale préoccupation de la famille algérienne, sachant que les enseignants exigent de plus en plus d’affaires à fournir et que les vérifications se font dès le premier jour. On constate donc que ce sont les familles avec trois ou quatre enfants scolarisés qui sont les plus touchées par ces dépenses.
De fait, et avec un petit tour dans les différents points de vente de fortunes et des centres commerciaux, les prix des affaires scolaires sont loin d’être abordables. Autrement dit, les citoyens sont appelés encore une fois à casser leur tirelire et à passer à la caisse au prix fort d’un lourd fardeau qui se greffe à une mercuriale flambante et autres dépenses. Face à cette “flambée” des prix, certains foyers ont recours au marché de l’informel et même à la friperie, afin de satisfaire leurs enfants. Ainsi, les commerçants de l’informel profitent de cette rentrée scolaire en cédant des produits scolaires à des prix défaillant toute concurrence, mais la qualité ne suit pas toujours.
Imen.BOULMAIZ