Les listes partisanes ou d’indépendants en lice pour les élections locales du 27 novembre courant ont intensifié leur campagne électorale virtuelle, parallèlement à leurs autres activités de terrain pour tenter de séduire les électeurs et gagner leur confiance, selon APS.
Beaucoup de candidats en lice pour les assemblées populaires communales et de wilaya se font connaitre ainsi que leurs programmes sur les réseaux sociaux, notamment Facebook qui attire le plus grand nombre d’utilisateurs comparativement à Instagram et Twitter, devenant une scène de bataille virtuelle entre les candidats.
Cette campagne virtuelle a démarré dès l’acceptation des dossiers de candidatures par la présentation de leurs formations politiques respectives engagées dans cette compétition électorale ainsi que leurs idées et programmes de manière à conquérir la confiance du citoyen.
Si le début de la campagne électorale dans la wilaya de Constantine a été marquée par « peu de meetings » partisans et d’activités de proximité, il en était autrement sur la Toile, où les pages des candidats des divers partis ont connu une intense activité multipliant affiches et vidéos pour exposer leurs parcours professionnels et leurs compétences.
Un impératif imposé par l’évolution technologique
Sur ces réseaux sociaux, de nombreux candidats ont publié leurs photos avec leurs numéros sur les listes électorales pour exprimer leur sérieux, leur rigueur et mettre en valeur leur personnalité.
Ils diffusent également sur leurs pages leurs activités de proximité et mettent en avant leurs programmes et les idées qu’ils portent pour leurs collectivités locales respectives.
« Cette utilisation par les candidats des réseaux sociaux constitue un impératif imposé par l’évolution technologique et leur large usage par les jeunes », a affirmé à l’APS, Dr Toufik El-Amri, chef du département de communication et des relations publiques à la faculté de l’information et de la communication de l’université Salah Boubnider Constantine-3.
Pour cet universitaire, « l’intégration de ces outils dans la bataille électorale comme des moyens nouveaux de l’exercice de la politique constitue une nécessité incontournable pour présenter les candidats, mais ces moyens ne peuvent en tant que tels déterminer les résultats auxquels ils aspirent lors des élections des assemblées locales ».
Il a également souligné que ce recours à l’espace virtuel a favorisé l’apparition de multiples chaines de diffusion directe, augmentant la capacité d’influence par la production de contenus transfrontaliers et sans restriction ni contrôle lesquels se s’exercent que très relativement.
Le même intervenant assure que la large interaction des candidats avec les internautes ne peut constituer un indice des éventuels résultats du vote, estimant que l’obtention d’une voix ne se fait pas virtuellement mais exige le dépôt d’un bulletin de vote dans l’urne le jour des élections.
Les activités de la campagne électorale classique ou virtuelle constituent une forme de consécration de la démocratie et de diffusion de la conscience politique au sein de la société.