Afin de favoriser l’accès à la vie économique, sociale et politique des personnes handicapées, une journée internationale des personnes handicapées a été instituée en 1992 par les Nations Unies, soit le 03 décembre, puisque cette journée mondiale est l’occasion idéale pour rappeler certains principes de base trop souvent négligés dans notre pays. Cette journée universelle dédiée aux personnes handicapées, était en ce 3 décembre à Annaba, une occasion de rappeler, encore une fois, toutes les difficultés qu’éprouvent au quotidien les personnes à mobilité réduite. Cette frange de la société continue de subir en silence, les affres de l’indifférence et de la marginalisation. Car, faut-il bien le rappeler, outre le handicap lui-même, ce sont les dures conditions de vie, auxquelles font face quotidiennement ces personnes dites aux besoins spécifiques.
Par ailleurs, malgré les efforts déployés par les autorités gouvernementales et locales, cette frange de la société demeure désemparée, n’ayant que peu d’accès à l’éducation et aux formations…en effet, une grande majorité manque d’activités économiques et continue à vivre dans un état de dépendance. Plusieurs personnes handicapées éprouvent de nombreuses difficultés à s’insérer dans la vie active de la communauté… se voyant souvent contraintes de vivre en marge de la société. De nombreuses associations tentent d’apporter leur soutien à ces personnes qui se battent pour se faire connaitre et reconnaitre. Grace à elles, les handicapés et leurs familles peuvent plus ou moins supporter leurs angoisses et s’entraider. N’oublions pas que lors des derniers jeux paralympiques 2021, nos athlètes ont fait la fierté de l’Algérie avec le nombre de médailles en or remportées.
Imen Boulmaiz