A Annaba comme sans doute à travers tout le pays les dernières déclarations du ministre du commerce Djamel Rezig de l’année passée, visant la mise en place d’un plan de lutte contre la spéculation, le monopole et la flambée des prix, a suscité chez les citoyens d’Annaba et sans doute à travers le territoire national un vif intérêt pour mettre fin à la chaîne des spéculations. Selon le ministre du commerce, ce projet vise à éradiquer le monopole, la flambée des prix et faire donc respecter les marges bénéficiaires des commerçants et des agriculteurs pour assurer donc la préservation du pouvoir d’achat du citoyen. Tout le monde sait qu’Annaba est une ville réputée par son marché parallèle et sa cherté des produits. Cela implique évidemment le renforcement de la surveillance à tous les niveaux à partir de la chaîne de production jusqu’au citoyen d’où la nécessité évidemment de renforcer le contrôle à tous les niveaux. Il va de soi que les marges bénéficiaires des commerçants et des agriculteurs seront contrôlées par les services du commerce. Ce qui n’est pas aujourd’hui évident lorsque on voit que les patrons des unités de l’huilerie à travers le pays que l’huile est disponible alors que sur le marché cette denrée alimentaire se fait rare dans les surfaces commerciales. Alors à quel niveau se situe le goulot d’étranglement s’interroge aujourd’hui le consommateur ? Force est de constater que malgré les efforts conjugués des pouvoirs publics sous différentes formes de lutte contre la spéculation de certains produits et la cherté ne donnent pas les résultats escomptés au regard des attentes des consommateurs.
Tayeb Zgaoula