Les amateurs de gourmandises ont remarqué une flambée des prix chez les pâtissiers où les produits proposés, à savoir, gâteaux de pâtisserie et gâteaux secs qui ont connu une augmentation exagérée et inexpliquée. Les pâtissiers évoquent la hausse du prix du sucre et de la farine, pour justifier la cherté des gâteaux, alors les deux produits (farine et sucre) sont soutenus par l’état. La pièce du gâteau mille feuilles vendue précédemment à entre 20 et 25 DA est cédée aujourd’hui à 35 DA. Cette augmentation a touché le reste des gâteaux sans oublier les tartes aux fraises et les brioches qui sont passées de 10 à 20 DA la pièce. Ainsi, la pièce de gâteau, que ce soit une tartelette garnie de fraises ou d’ananas, d’un pavé au chocolat ou tout autre forme de gâteaux, que seule l’ingéniosité des pâtissiers savent imaginer, est cédée à pas moins de 100 DA voire aller jusqu’à 200 DA et 250 DA dans d’autres pâtisseries qui se trouve dans des endroits résidentiels. « Les prix des matières premières ont augmenté depuis belle lurette et nous sommes obligés de suivre.» déclare un patissier. Les pâtissiers d’Annaba sont unanimes à répondre de la même façon quant à la hausse, relativement récente, des gâteaux. L’emballage aussi a augmenté sans oublier le sucre et les dérivés et l’huile, sans parler des amandes brutes et le chocolat. Enfin, d’autres diront qu’à ce rythme et au regard des charges, ils comptent carrément mettre la clé sous le paillasson et changer d’activités.
Sarah Yahia