C’est la pagaille totale qui règne dans les ruelles étroites de la ville d’Annaba et ces communes, et pour cause ! un retour en force du commerce informel depuis le début du mois de ramadhan. Les commençants ambulants de plus en plus nombreux, sont partout, rendant la circulation des piétons pratiquement impossible. Ces lieux autrefois dégagés et propres, sont actuellement encombrés par des camionnettes exposant, sur la chaussée, toutes sortes de produits maraîchères. Les vendeurs à la criée ne sont pas en reste ; ils encombrent carrément les rues ; ils s’installent à même le sol pour écouler toutes sortes de produits. C’est ce qui donne d’ailleurs cet aspect anarchique à cette gigantesque agglomération où il est difficile de se frayer un chemin. . Ces derniers ne font aucune distinction entre un terrain vague et une artère principale du centre-ville, à l´image de la rue Gambetta et El Hattab, qui, de toute évidence, reflètent la mauvaise santé de la ville d’Annaba. Par ailleurs, les commerçants légaux se plaignent aussi de cette situation, qui les pénalise face à une concurrence déloyale, car, selon eux, les vendeurs à la sauvette ne payent pas d’impôts, et ils proposent toujours des produits bas de gamme ou contrefaits. Le commerce informel a vraiment la peau dure. Il revient à chaque fois qu’il y a une baisse de vigilance coïncidant avec le mois de ramadhan. Au niveau de l’entrée principale Est du marché d’El Hattab il est est pratiquement très difficile de se frayer un passage à cause de ces vendeurs d’œufs et de quatre saisons qui ont occupé la moitié de l’allée en installant leurs étals de fortune compliquant l’accès au marché. Qu’attendent les autorités locales pour débusquer ces jeunes vendeurs qui n’ont pas l’air de se soucier des encombrements provoqués à l’entrée et sortie du marché.
Sara.Y