ANNABA / Patrimoine culturel Les dames Mounia Diabi et Daas remportent la première place du podium au concours d’habits traditionnels

La makeup artiste Mounia Diabi  et Madame Daas l’habilleuse ont  remporté  la semaine dernière   la première place, au concours d’habits traditionnel organisé à l’occasion de Yenayer au Palais de la culture. Ce concours a été organisé sous le thème ‘’ Arous Yenayer ‘’ et qui vu la présence d’un grand public dans le strict respect du protocole sanitaire. Les dames Mounia Diabi  et Daas ont utilisé leur savoir-faire et leurs doigts de fée pour bien représenter nos traditions. Madame Diabi Mounia , connue à l’échelle nationale et la nièce du grande artiste  Sahari  Mahieddine, paix à son âme. Elle est issue d’une grande famille annabi appelé ‘’Riffi’’ ,  nous as dévoilé que les qualités indispensables, c’est d’être persévérante, avoir de la patience, être rigoureuse, et innovatrice. La maquilleuse est certes une artiste dont le médium est le corps humain, appliquant du maquillage et ornements en produits cosmétiques d’autres. « J’ai toujours adoré l’art et c’est grâce à ma famille que j’ai tracé mon chemin, je suis heureuse aujourd’hui d’avoir remporté la première place et d’avoir bien représenté mon savoir-faire avec madame Daas ainsi que nos traditions bônoises que ma défunte mère m’avait appris. ‘’La femme bônoise, éternel symbole d’une « Coquette » …fait dans les plus nobles des matières :  d’un duveteux velours de soie, précieux travail des ateliers génois … rehaussé d’une broderie dorée de forme géométrique et d’arabesques, magnifiquement conçues par des mains expertes. En fil  » Fetla  » , une sorte de fil  torsadé de soie couleur safranée, enveloppé et entouré d’une pellicule d’or … la richesse des broderies dépendent des moyens et du statut des familles Une gamme de toilettes ( coiffes , bijoux , accessoires)  accompagne cette tradition qu’on nomme robe chasuble à plastron, un habillement présenté pour  la première fois lors d’un rituel bien codifié, 3 jours après les noces. Considéré comme une marque de notabilité et d’une bourgeoisie aisée; Elle était portée autrefois , dans la soirée sous les lumières de cierges, lanternes et bougies …la femme ainsi vêtue était sublimée et s’instillait de mille feux ..’’.

Sihem Ferdjallah

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