Pour l’heure, il est clair qu’il y a moins de tension au niveau des centres hospitaliers, aussi bien à travers tout le territoire national qu’à Annaba. Le bilan quotidien des contaminations est en nette baisse, il est même en dessous de la barre des 160 cas. Cette courbe décroissante nécessite donc moins de moyens pour la prise en charge dans les structures hospitalières, où on est beaucoup plus préoccupé pour la campagne de vaccination qui bat son plein avec l’arrivage d’autres lots de vaccins qui va se poursuivre dans les semaines à venir à travers les structures sanitaires mobilisées pour la circonstance ainsi que le personnel médical spécialisé mais l’un des plus importants problèmes qui se pose actuellement à Annaba et sans doute dans d’autres grandes villes du pays et celui d’un relâchement inexplicable des mesures préventives et de distanciation qu’on a remarqué aussi bien dans les moyens de transports, les marchés, les magasins et bien d’autres activités comme si on avait fini avec Covid-19. Or, avec l’apparition cette semaine des variants Britannique et Nigérian plus féroces et plus dangereux encore confirmés par les laboratoires de l’Institut Pasteur Algérie où selon l’IPA, sept (7) personnes ont été infestées par le variant Britannique et 13 autres par le variant NIgerian en plus de celui Sud-Africain annoncé auparavant. Les hautes autorités et les spécialistes de la médecine en Algérie commencent à s’inquiéter devant une telle situation. La question qui reste posée est comment le variant Nigérian a été introduit surtout lorsqu’on remarque ces derniers jours de plus en plus des migrants clandestins à Annaba. Faut-il s’inquiéter ou pas ? that is the question.
Tayeb Zgaoula.