– Le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Rédha Tir, a affirmé, dimanche dernier à Blida, que l’Algérie « se dirige vers l’approche de suivi et d’évaluation effective » en vue de réunir un écosystème environnemental favorable à l’amélioration et à la valorisation de l’entrepreneuriat.
« L’Algérie se dirige vers une approche de suivi et d’évaluation effective en prélude à la consécration d’une économie moderne, fondée sur la transparence et la flexibilité », a indiqué M. Tir à l’ouverture d’un atelier national sur « les écosystèmes environnementaux sectoriels et régionaux de l’entrepreneuriat » coprésidé avec la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Algérie, Blerta Aliko, et le wali de Blida, Kamel Nouisser.
Evoquant les missions du Conseil, il a cité le suivi et la transmission des préoccupations liées au développement de l’écosystème environnemental de l’entrepreneuriat au président de la République, « profondément convaincu que la réalisation des réformes profondes et structurelles passe par la conjugaison des efforts de tous les intervenants dans les divers secteurs ».
Dans le cadre de cette démarche, le CNESE a initié cette rencontre de concertation en vue du passage du système entrepreneurial au système environnemental (environnement de l’entreprise), composé de plusieurs petites et grandes entreprises économiques, à la faveur de l’écoute des idées et propositions des différentes intervenants économiques, parmi les représentants des banques nationales, établissements financiers, organisations professionnelles et confédérations de patronats, a-t-il ajouté.
Selon le président du CNESE, le choix de Blida comme wilaya pilote pour l’étude exploratoire s’explique par les capacités dont elle dispose, en termes d’importantes entreprises économiques et de laboratoires de recherche que de proximité par rapport à Alger, soulignant que les différentes recommandations issues de cet atelier national seront soumises aux membres du Gouvernement en vue d’une restructuration moderne de l’industrie nationale.
De son côté, la représentante du PNUD à Alger, Blerta Aliko, a salué les grands efforts consentis par l’Algérie pour améliorer le climat d’investissement en soutien de l’économie nationale, notamment la création de micro-entreprises avec des aides financières, relevant « l’existence, cependant, de nombre d’obstacles auxquels il est possible de remédier à travers le soutien de l’écosystème », a-t-elle estimé.
Cette rencontre qui aura été pour les différents participants l’occasion de partager leurs expériences sera sanctionnée par des recommandations qui reflètent leurs préoccupations, ainsi que des propositions qui seront prises en considération pour la révision de la politique de soutien à l’entrepreneuriat et la mise en place d’une politique sectorielle et régionale.