Sur les réseaux sociaux les citoyens annabi se sont mobilisés à l’unisson pour lancer des appels au boycott du poulet pour limiter la flambée des prix enregistrée ces derniers jours. En effet, tout le monde conteste les prix exorbitants du poulet de chair. En l’espace de quelques jours seulement, à quelques encablures du mois sacré de ramadhan, le prix du kilogramme de poulet s’est envolé entre 430 DA et 460 DA, un prix décrié par les ménagères et pères de famille. Une montée en flèche qui a surpris le consommateur algérien au niveau national. En réaction, un appel au boycott de la viande de poulet a été lancé sur les réseaux sociaux. Un hashtag ‘’matechrich el poulet’’ accompagne des messages postés sur les réseaux sociaux pour dénoncer la brusque hausse du prix du poulet. En publiant le hashtag de Boycott nous optons pour une nouvelle culture de dénonciation qui peut apporter ses fruits », l’organisation de la protection de consommateur et de son environnement (APOCE) a plaidé en faveur d’une action commune et simultanée, afin de «faire une inflexion de cette tendance à la hausse, en jouant sur la baisse de la demande». Selon des sources concordantes la hausse actuelle des prix de la volaille est liée à l’augmentation inédite des prix des aliments pour volailles. L’APOCE se dit compter sur le lancement de campagne de sensibilisation sur les médias et les réseaux sociaux pour expliquer et faire comprendre la nécessité de s’armer de la culture de boycott. Suite à cette flambée du prix de la volaille, beaucoup de familles aux revenus moyens, majoritaires dans le pays, se voient privées de poulet alors qu’ils ne goûtent déjà plus au poisson et à la viande rouge qui sont, depuis quelques années, hors de prix.
Imen.Boulmaiz