-Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a annoncé, à Alger, que les ventes promotionnelles, en prévision du mois de Ramadhan, débuteront une semaine à l’avance au niveau des commerces et marchés à travers toutes les communes du pays.
Dans une déclaration à la presse, en marge d’une plénière du Conseil de la Nation consacrée aux questions orales, M. Rezig a indiqué que cette opération vise à préserver le pouvoir d’achat du citoyen et à permettre aux commerçants de compenser les pertes enregistrées pendant le confinement sanitaire.
La ventre aux rabais concernera les produits de large consommation, à forte demande durant le mois sacré, notamment les produits alimentaires, la vaisselle, les vêtements, les chaussures et les appareils électroménagers .
Des opérations similaires seront organisées lors de toutes les fêtes religieuses célébrées dans le pays, a-t-il ajouté.
Pour éviter d’éventuelles hausses de prix durant le mois sacré, le ministère du Commerce a mobilisé 9.000 agents de contrôle, opérant en brigades mixtes avec les services de la Sûreté, des Douanes et des services agricoles, a précisé M. Rezig.
Le refus de facturation à l’origine de la hausse des prix de l’huile de table
Par ailleurs, le ministre a tenu à rassurer le citoyen quant à la disponibilité de l’huile de table en quantité « considérable » durant le mois de Ramadhan, affirmant que des stocks importants de ce produit sont constitués au niveau des usines des six opérateurs activant dans ce créneau.
Soulignant la disponibilité d’une réserve conséquente d’huile qui devra suffire jusqu’à fin juin prochain, M. Rezig a fait état de la production de plus de 51.000 tonnes en janvier dernier et plus de 53.000 tonnes en février précisant que les besoins mensuels de l’Algérie sont estimés à 48.000 tonnes.
Le ministre du Commerce a expliqué les perturbations en approvisionnement ces dernières semaines, par le refus des détaillant de facturer leurs achats, précisant que « l’un des opérateurs de la filière ayant sollicité une indemnisation et un soutien pour la première fois, a été obligé d’appliquer la facturation pour toutes ses transactions, ce qui a amené les commerçants de détail à renoncer à s’approvisionner en ce produit vital, pour éviter ainsi la facture ».