Les commerçants sont appelés à se conformer à l’esprit de la Chariâa dans toutes leurs transactions, en application des règles de la jurisprudence islamique en matière de vente et en concrétisation du principe de miséricorde, à l’approche du mois sacré de Ramadhan, a indiqué, dimanche, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi.
La jurisprudence islamique a largement abordé les contrats de ventes où la fraude et la spéculation, qui sont étrangers à la morale du commerçant musulman, n’ont pas de place » a indiqué le ministre à l’ouverture d’une rencontre de sensibilisation intitulée « Le commerce en Islam, dispositions et finalités », à Dar El Coran Ahmed Sahnoun.
Exhortant les commerçants à se conformer à la Chariâa dans toutes leurs transactions, notamment à l’approche du mois sacré de Ramadhan, le ministre a estimé que « le marché ne peut être laissé, aujourd’hui, sans que la foi n’y soit insufflée afin que les intervenants prennent conscience de son importance dans leur rapports aux citoyens ».
S’agissant de la hausse des prix de certains produits de consommation et le recours par certains au monopole et à la spéculation, le ministre a relevé que « c’est là, l’illustration du renoncement aux principes de probité et d’honnêteté, que tout commerçant doit afficher afin d’accéder, comme l’a promis le messager d’Allah (QSSSL), au rang des compagnons des prophètes et des martyrs ».
A ce propos, M. Belmehdi a mis en évidence la solidarité et l’entraide dont ont fait preuve les commerçants algériens en pleine pandémie du Coronavirus, des comportements dignes du bon musulman, assurant que le contraire est à mettre sur le registre de « comportement isolé » qui ne peut émaner d’un Algérien imprégné des valeurs de fraternité à l’égard de son concitoyen.