Concernant les mesures d’organisation économique et d’ordre institutionnel, le rapport propose de créer un ministère de l’Economie nationale regroupant ceux des Finances, de l’Industrie et du Commerce « afin de structurer une administration économique cohérente face au monde de l’entreprise ».
De plus, la CAPC propose de dépénaliser l’acte d’exportation s’agissant du rapatriement de devises, de permettre aux entreprises algériennes d’investir à l’étranger, mettre sur pied « dès maintenant » des passerelles entre le système de formation et le monde de l’entreprise et mettre à niveau une dizaine de grandes écoles ou d’universités nationales.
En outre, la liste des propositions comprend l’engagement d’une réforme de décentralisation économique « poussée en faveur d’administrations économiques régionales », le lancement d’un programme national d’appui aux entreprises, la création du statut de l’auto-entrepreneur/micro-entrepreneur ainsi que la création d’un un haut conseil de l’attractivité.
Lors d’un point de presse en marge de cette présentation, M. Agli a fait savoir que ces propositions interviennent après la réception parle président de la République des représentants patronaux en janvier dernier. Réunion au cours de laquelle, le responsable de la CAPC a constaté, a-t-il dit, « une volonté et une orientation pour avancer » vers les objectifs tracés de relance économique.
Questionné sur l’industrie automobile nationale, M. Agli a posé la question sur la nécessité ou non d’une industrie automobile nationale, mettant en avant la présence d’autres priorités telle que la sauvegarde et le soutien du tissu économique existant.
S’agissant du foncier industriel, le même responsable s’est félicité de la décision prise par les autorités du pays de récupérer le foncier industriel inexploité tout en appelant à mettre en oeuvre cette décision de manière transparente et dans des délais raisonnables.
En outre, il a évoqué la décision de limiter l’importation du matériel industriel à moins de dix ans, se disant favorable à laisser l’initiative à l’opérateur économique de juger de la pertinence du matériel d’occasion nécessaire à son activité.