La perspective d’une Troisième Guerre mondiale, parfois redoutée par l’opinion publique lorsqu’une menace apparaît sur la scène internationale, n’a jamais semblé si palpable. Moins d’une semaine après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov estime ce mercredi qu’ « une Troisième Guerre mondiale », si elle avait lieu, serait « une guerre nucléaire dévastatrice ». Sergueï Lavrov, dans une interview accordée à Al-Jazira ce mercredi dont la chaîne a dévoilé un extrait, tente de justifier l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Pour lui, la Russie serait confrontée à un « véritable danger » si Kiev acquérait des armes nucléaires et cela justifie la démilitarisation de l’Ukraine, qui fait partie des objectifs mis en relief par le président russe Vladimir Poutine. Quand les diplomates se lèvent face à Lavrov Le ministre des Affaires étrangères russe a également réagi aux dernières déclarations du président américain Joe Biden. Le résident de la Maison Blanche « est expérimenté et sait qu’il n’y a pas d’autre alternative aux sanctions qu’une guerre mondiale », affirme Sergueï Lavrov dans une déclaration aux allures de menace. Proche de Poutine, Sergueï Lavrov incarne à lui seul la politique étrangère du Kremlin, contestée par une grande partie de la scène internationale depuis une semaine. Symbole de cette opposition, une centaine de diplomates du monde entier ont symboliquement quitté la salle du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, ce mercredi, lorsque le ministre a pris la parole.
(SELON MSN)