L’Algérie et l’Union européenne (UE) ont tenu lundi dernier par visioconférence leurs 12 sessions du Conseil d’association, centrée sur les relations bilatérales et les perspectives de l’accord d’association liant les deux parties depuis 2005.
La session a été coprésidée par le ministre des affaires étrangères, Sabri Boukadoum, avec le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Joseph Borell.
Signé en 2002, mais entré en vigueur en 2005, l’accord d’association Algérie-UE prévoit l’établissement d’une zone de libre échange en 2017 qui a été décalée à septembre 2020.
L’Algérie a demandé la révision de cet accord pour préserver sa production nationale mais sans renoncer à ce cadre d’association.
En septembre le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a annoncé que l’Algérie allait « procéder à une révision du calendrier relatif au démantèlement tarifaire en fonction de ses intérêts économiques ».
De son côté, le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, a indiqué en septembre que les relations de l’Algérie avec ses partenaires stratégiques seront évaluées avec pragmatisme pour préserver les intérêts du pays, déclarant » privilégier l’efficacité à la polémique et aux effets d’annonce »,
« Les relations avec les partenaires stratégiques de l’Algérie seront évaluées pour faire du pays une puissance d’équilibre », avait déclaré le ministre dans un entretien à la revue El Djeich.