Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Kamel Nasri a affirmé jeudi à Alger que l’Agence d’amélioration et de développement du logement (AADL) s’employait, en application des orientations du ministère, à améliorer les prestations des parties communes, qui enregistrent des lacunes dans certaines cités.
Lors d’une plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la nation, le ministre a précisé que l’AADL, s’appuie actuellement sur des micro entreprises en tant que solution à même de garantir de meilleurs prestations, appelant les locataires à faire preuve de civisme et du sens de la communauté, qui requiert la préservation de ces parties, propriété commune de tous les habitants.
Concernant les pannes de certaines ascenseurs au niveau de la cité de Kadri à Tiaret, le ministre a fait savoir que les responsables de l’AADL ont pris les mesures nécessaires et que certains ascenseurs fonctionnent régulièrement.
Admettant que les pannes récurrentes des ascenseurs dans plusieurs sites est un vrai casse tête pour l’Agence, il a assuré qu’elle veille à leur réparation, « sachant que les pièces de rechange sont importées de l’étranger à des prix élevés et de très loin par rapport aux contributions des locataires ».
S’agissant de l’éclairage à l’intérieur des immeubles, les services de l’AADL ont réglé ce problème au niveau de toute la cité en question, a indiqué le ministre.
Concernant le remplissage des sous-sols en eau, le ministre a fait état d’un accord avec l’Office national d’assainissement au niveau de la wilaya de Tiaret pour entamer l’assainissement dans les meilleurs délais.
Quant au refus de certains sous-directeurs de l’AADL de recevoir les citoyens, le ministre a affirmé qu »il instruira l’envoi d’une commission d’enquête à ce sujet ».
Pour ce qui est des actes définitifs, M. Nasri a fait savoir qu’une plateforme numérique est en voie de développement par l’AADL pour la prise en charge de cette question, dans les prochains jours.
Par ailleurs, il a ajouté que le ministère a entamé l’étude des recours déposés par les sous-scripteurs au titre du programme AADL 2.