Le Pr. Hamid Kanoun, chef du service de chirurgie vasculaire à l’Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) Dr Maouche-Mohand-Amokrane, a appelé jeudi dernier à Alger à la nécessité d’encourager le prélèvement d’organes sur des donneurs en état de mort encéphalique pour répondre à la demande des patients en attente de greffe ou de transplantation.
La solution pour répondre à la demande du grand nombre de patients insuffisants rénaux en attente de transplantation « passe impérativement par l’encouragement du prélèvement d’organes sur donneurs en état de mort encéphalique », a estimé le Pr. Kanoun qui s’exprimait à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du rein (11 mars).
Malgré la promulgation, en 2018, d’une nouvelle loi sanitaire prévoyant la facilitation et l’encouragement de la greffe et de la transplantation d’organes et l’émission d’une fatwa autorisant le prélèvement d’organes sur morts encéphaliques, « des obstacles continuent d’entraver cette opération », a déploré le spécialiste, citant à titre d’exemple l’absence d’un registre des donneurs et des receveurs d’organes.
Le chef de service a, dans ce contexte, plaidé pour l’intensification des campagnes de sensibilisation afin de convaincre la société de la noblesse de cet acte.