Le ministre des Finances, faisant écho à son collègue des Postes et Télécoms, a assuré hier lundi que « le problème des liquidités ne se posera plus pour les algériens, surtout pendant le mois de Ramadhan » qui est à nos portes.
Les assurances de Aymène Abderrahmane tranchent malheureusement avec la réalité, car devant les bureaux des postes et devant les distributeurs automatiques des billets des queues à perte de vue sont visibles encore et du coup on se demande par quel miracle les choses vont rentrer dans l’ordre dans une semaine.
En attendant, le ministre des Finances, invité par Echourouk TV, a annoncé l’émission de nouveaux billets de banque et leur diffusion, après une première opération sur la mise en circulation du nouveau billet de 2000 dinars à l’effigie des « Six révolutionnaires » qui ont déclenché la révolution du 1er novembre 1954.
La mise à l’honneur des figures de notre Révolution sur les billets de banque est intervenue sur instruction du président de la République explique Aymène Benabderahmane qui souligne l’importante des billets de banque pour être des porteurs de la mémoire du peuple algérien.
S’agissant du dinar, le ministre pointe une certaine « stabilisation » ces derniers jours, la mettant en corrélation avec « la réduction de la facture des importations » et « la montée en puissance de la production nationale qui va poursuivre sa courbe ascendante ».
S’agissant de l’argent de l’informel, une question évoquée hier par le président de la République, lors de sa rencontre avec la presse, le ministre des Finances estime que « c’est une réalité », préconisant de « créer un climat de confiance » pour que les porteurs de ces fonds puissent les mettre en toute sécurité et en toute confidentialité au service du développement de l’économie nationale. »