– La nouvelle Algérie a mis en évidence le sérieux, la pondération et la responsabilité de l’Etat au niveau international, a indiqué Mah Iahdih Nan, le représentant du Front Polisario à Bogota, en Colombie.
Dans une contribution parue dimanche dans le site La Patrie News, le diplomate sahraoui a soutenu que « la nouvelle Algérie a mis en évidence le sérieux, la pondération et la responsabilité de l’Etat algérien dans ses relations bilatérales au niveau international ».
- Mah Iahdih Nan, a noté qu’avec l’arrivée, il y a un peu plus d’un an, du président de la République Abdelmajid Tabboune, l’Algérie a repris la place qui lui revient, en tant que « pays leader, important et de premier plan du continent africain et des pays émergents », et ce, malgré les contraintes de la pandémie de Covid-19. Aussi, la nomination de Sabri Boukadoum à la tête du ministère des Affaires étrangères a été « un facteur décisif » pour la relance et le prestige de la politique étrangère algérienne, a-t-il poursuivi.
En somme, le président Tebboune, et son ministre Boukadoum « ont tous deux donné les formes, les gestes, les manières, le style, la présence, la solidité et le langage de la politique classique et exquise de la diplomatie algérienne », a-t-il ajouté.
Pour l’ambassadeur sahraoui à Bogota, le travail des deux dirigeants « a placé l’Algérie au centre de la médiation et de l’arbitrage dans tous les conflits qui l’entourent, la Libye, le Sahara occidental, le Mali, le Niger, la Palestine, la Syrie… ». La crédibilité et la fiabilité de l’Algérie nouvelle se sont manifestées, d’après lui, dans ses relations au niveau africain, où « la bilatéralité » et la politique du bénéfice commun des peuples se sont imposées, au-delà des politiques à court terme et des intérêts personnels ».
L’auteur a mis en exergue les projets ambitieux lancés par les responsables algériens dans l’objectif d' »améliorer la vie de nombreux peuples africains, aux antipodes des différentes entreprises qui ont créées le profit des capitaux étrangers, qui ont ruiné, abusé et appauvri le continent africain ».
De son avis, le changement de politique en Algérie a également été remarqué dans ses relations avec ses partenaires européens. Ces derniers connaissent, selon le diplomate, « la solvabilité de l’économie algérienne, un Etat pratiquement exempt de dette extérieure, ils sont également au courant des innombrables projets et travaux auxquels l’économie algérienne sera confrontée et ils veulent tous profiter de ces opportunités qu’offre l’Algérie ».
De même, sur le plan proprement politique, « les pays européens ont pris note du point de vue algérien dans différents domaines géostratégiques et ont commencé à agir en cohérence et en harmonie avec les positions algériennes », a-t-il poursuivi.
Bien que les perspectives pour la nouvelle Algérie soient irréfutables, l’auteur a mis en garde contre les objectifs des Lobbys en Europe, qui sont, prévient-il, « tout à fait contraires aux intérêts algériens, qui ne sont rien d’autre que d’éviter le développement, l’expansion et la croissance de l’Algérie et, à cette fin, sont prêts à torpiller toute initiative visant à promouvoir des accords entre l’Algérie et ses voisins européens ».
Le diplomate sahraoui, n’a pas manqué, par ailleurs, de parler du rôle joué par l’Algérie aux côtés du Mexique, de la Yougoslavie, de Cuba et de l’Inde pour créer le Mouvement des pays non alignés, loin des extrêmes prônés par les blocs issus de la guerre froide. L’organisation qui a rassemblé en effet la plupart des pays du monde, où le leadership de l’Algérie a été « déterminant » et « décisif », selon lui, « malgré les ingérences des deux blocs dominants qui boycottaient systématiquement le renforcement et la consolidation de l’Organisation ».
Mah Iahdih Nan, qui avait représenté le Front Polisario en Espagne, a ajouté qu’au cours des années soixante-dix et quatre-vingt, « l’Algérie était une pièce essentielle par son poids, sa modération surtout dans son action diplomatique. Son empreinte et son sceau ont été enregistrés par l’histoire, à travers son intervention et sa médiation dans une infinité de conflits internationaux de cette époque, avec d’excellents résultats ».
L’Algérie a été décisive dans des conflits tels que : les otages de l’ambassade américaine à Téhéran, le conflit Palestinien, le conflit au Pays Basque, l’apartheid en Afrique du Sud, l’indépendance de la Namibie et la liste est très longue, a-t-il énuméré.