Vers l’adaptation du système LMD au marché de travail

– Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique œuvre à l’adaptation du système LMD aux développements enregistrés à travers sa mise en phase avec les spécialités demandées par le marché du travail, a indiqué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdelbaki Benziane.
Lors d’une interview accordée à l’APS, M. Benziane a précisé que l’évaluation de l’application du système LMD a fait ressortir la nécessité de l’adapter aux développements du marché de travail, notamment en ce qui concerne la création de nouvelles spécialités dans divers domaines.
« Il est inconcevable de maintenir ce système dans le schéma de son lancement en 2004, d’où la démarche engagée pour son amélioration et permettre à l’Université de devenir une véritable locomotive de l’économie nationale », a souligné le ministre.
Cette entreprise, a-t-il précisé, s’inscrit dans le cadre de la série de mesures prévues dans la mouture du projet de loi sur l’Enseignement supérieur, qui sera examinée prochainement par le Gouvernement, estimant que son adoption constituera « un bond qualitatif en matière de gestion de l’université algérienne ».
Concernant l’ouverture de l’université sur son environnement socioéconomique, le ministre a fait savoir que le secteur « poursuit la signature de conventions de coopération avec plusieurs entreprises et départements ministériels pour asseoir les passerelles de la coopération et valoriser les conclusions de la recherche scientifiques, tout en veillant à assurer une formation de qualité aux étudiants afin d’élever le taux d’employabilité des diplômés ».
Il a affirmé, a ce propos, que grâce à cette coopération, le secteur a engagé une mise à jour de la nomenclature de formation universitaire pour être au diapason des développements enregistrés dans le domaine de l’emploi.
Soulignant l’intégration de nouvelles spécialités et le gel d’autres, le ministre a cité en exemple « les mathématiques appliquées, très demandées sur le marché de l’emploi, où la formation universitaire ne représente de 10% ».
Dans le cadre de la formation dans le domaine entrepreneurial, le secteur a créé, à travers les établissements d’Enseignement supérieur, 78 Maisons d’entrepreneuriat qui se chargent de la formation et l’accompagnement des étudiants pour la création de leurs startups ou micro-entreprises, auxquelles s’ajoutent 44 incubateurs mis en place au niveau d’universités et Ecoles supérieurs, accompagnés au plan administratif par les directeurs de ces établissements et au plan scientifique par l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET

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