Importation de véhicules : En attendant Godot !

Ceux qui s’attendaient à voir passer à la vitesse supérieure le dossier de l’importation et de construction des véhicules en Algérie, après le limogeage de Ferhat Ait Ali, du ministère de l’Industrie, peuvent encore attendre la semaine des quatre jeudi.
Et pour cause, les moyens financiers du pays, réduits à compter ses sous, ne permettent plus désormais le luxe d’acquérir un véhicule neuf ou d’occasion ou quoi que ce soit d’autre.
C’est en tous cas ce qu’on entend à travers les déclarations du ministre de la Communication, Amar Belhimer, dans son entretien au site Sahm Media dans lequel il se fend de contorsions stylistiques pour dire que les textes régissant l’activité sont entrain d’être changés « pour permettre aux concessionnaires automobiles d’importer le plus grand nombre de voitures dans les plus brefs délais et au coût le plus bas possible ».
« Le gouvernement actuel a travaillé à reconsidérer l’ensemble du cadre juridique lié au dossier automobile, qu’il soit lié à l’importation ou le montage, afin de répondre aux besoins des citoyens et d’établir une véritable base industrielle qui dépend de la fabrication réelle et non du montage automobile », dit-il.
Et le porte-parole du gouvernement de préciser encore que « l’ensemble de ces mesures et procédures ont conduit à la régulation de l’activité des concessionnaires de véhicules neufs par la publication du décret exécutif n° 20-227 précisant les conditions et modalités d’exercice de l’activité des concessionnaires de véhicules neufs ».
Certaines modifications de ce décret sont principalement ciblées, comme la réduction des documents exigés dans le dossier et la simplification des procédures administratives pour accélérer le rythme de l’étude et l’examen les dossiers par le comité ministériel mixte créé à cet effet, ajoute encore le ministre.
Se contentant juste de dire que « Les services du Ministère de l’Industrie, en coopération et en concertation continue avec des experts et spécialistes du domaine, travaillent à la préparation de la version finale du projet de texte dans le cadre d’une nouvelle vision stratégique pour la promotion des investissements en Algérie, avec l’objectif de créer un environnement de travail plus favorable qui offre des opportunités d’investissement dans un environnement approprié.
Belhimer ne donne cependant aucune date quant à la finalisation de ce document qui a tout l’air d’un doux leurre pour entretenir l’espoir des citoyens (acheteurs et constructeurs) concernés par ce dossier qui est entrain de virer au psychodrame national.

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