Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid a affirmé, lors de la 74e session de l’Assemblée mondiale de la santé, que l’Algérie avait pris des mesures « au plus haut niveau de l’Etat » pour faire face au défi sanitaire que représente la pandémie de la Covid-19.
L’Algérie qui n’a pas été épargnée à l’instar des pays de par le monde, a rapidement pris des mesures au plus haut niveau de l’Etat en vue de faire face à ce défi sanitaire, à travers notamment la création d’une cellule de crise intersectorielle présidée par le Premier ministre, d’une Commission de suivi et de coordination au ministère de la Santé et d’un Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus, ainsi qu’à travers l’orientation des décisions de riposte à la Covid-19 et ce, en matière de prévention et de prise en charge », a rappelé le ministre.
A ce propos, M. Benbouzid a indiqué que l’Assemblée mondiale de la santé tient sa 74e session virtuellement dans le contexte de cette crise mondiale « induite par la pandémie de la Covid-19 depuis environ une année et demi et qui a eu des répercussions sanitaires et socio-économiques, à divers degrés, sur tous les Etats du monde ».
Cette crise sanitaire a révélé, poursuit le ministre de la santé, « plusieurs insuffisances dans tous les systèmes de santé, y compris le système le mieux organisé et le plus efficace, ce qui nous montré que nous n’étions pas prêts à faire face à une catastrophe sanitaire de cette ampleur ».
Cet engagement politique au plus haut niveau de l’Etat en Algérie, ajoute le Professeur Benbouzid, a permis de » prendre de fortes mesures ayant contribué à la stabilisation de la situation épidémiologique ».
« Nous devons tirer les enseignements de cette pandémie en vue d’asseoir de manière efficace des systèmes de santé plus souples et aptes à riposter à tout phénomène sanitaire inhabituel ».
Pour M. Benbouzid, il importe que chacun » fasse preuve d’esprit de solidarité dans ce contexte relatif à la vaccination contre la Covid-19 et d’en assurer un accès universel, à travers les mécanismes connus ou la coopération bilatérale ou multi-latérale », ajoutant que « la levée des brevets sur les vaccins permet une production plus élargie et une facilitation d’accès au vaccin dans les pays à revenu faible et qui connaissent une situation épidémiologique préoccupante ».
Le ministre a rappelé, à l’occasion, que » l’Algérie partage la vision ambitieuse et déterminée du Directeur général, notamment les grands défis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) doit relever à l’avenir ».