– Des formations politiques ont estimé, dans leurs programmes électoraux, que le droit des citoyens au logement était une exigence de réforme sociale globale » à même de garantir la justice sociale entre les différentes régions du pays et d’organiser les aides destinées aux catégories vulnérables.
Ces formations politiques accordent, dans leurs programmes au titre de la campagne électorale pour les Législatives du 12 juin prochain, un intérêt particulier au volet logement, étant un dossier préoccupant actuellement pour les citoyens en vue d’améliorer leur situation sociale.
Dans ce cadre, la liste indépendante « Wafa Bel Ahd » (Fidélité au serment) de Boumerdes, a proposé l’élaboration d’un projet de loi portant une nouvelle formule de logement social aux conditions et modalités bien définies.
Le représentant de la liste, Redouane Tboukiout a estimé que la création d’une formule destinée aux catégories vulnérables constituait un facteur de stabilité pour la société et la famille.
Cette liste, selon M. Tboukiout, compte intervenir auprès des autorités concernées pour lever les obstacles et trouver les mécanismes permettant de clore définitivement le dossier des chalets à Boumerdes et d’assurer une distribution équitable des logements sociaux.
De son côté, le Parti Voix du peuple (PVP) cible la révision de la politique nationale du logement pour éviter la spéculation sur les logements sociaux et aidés et soutenir la classe moyenne et les franges vulnérables à travers des programmes de logement au profit des catégories à faible et à moyen revenus et la résolution du problème du logement social via un programme informatisé équitable et transparent.
S’il remporte des sièges à l’APN, le PVP compte lutter contre l’expansion anarchique des villes et agglomérations ne répondant pas aux normes urbanistiques et dépourvues des commodités de la vie moderne, créer de nouvelles villes de haut de gamme dans les Hauts-plateaux et le Sud à l’effet de désengorger les grandes villes du nord selon des plans étudiés assurant l’intégration des activités industrielles et commerciales et dotées de structures de santé, de loisirs et de proximité.
Afin de libérer le secteur du logement de la demande croissante et assurer au citoyen le droit au logement, le parti entend encourager la construction individuelle et accélérer la régularisation des dossiers de logements en suspens par un plan urbanistique étudié.
Pour sa part, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) a plaidé pour assurer à toutes les familles algériennes l’accès à un logement décent tant en propriété qu’en location et à créer une caisse nationale pour la garantie de la location du logement et le plafonnement des loyers.
Au vu de l’anarchie qui marque le secteur locatif, il a également souligné la nécessité de sa régulation et l’augmentation des taxes sur les logements vacants, afin d’inciter leurs propriétaires à les réinsérer dans le marché locatif, outre la mise en place d’un système bancaire incitatif aidant à la réalisation et au parachèvement des projets de logements privés, au soutien de la politique de l’habitat rural et à la lutte contre l’exode rural.
Dans le cas où le parti remporte des sièges à l’APN, il opterait pour un projet d’évaluation objective des formules actuelles adoptées dans la réalisation des logements, tout en accordant une attention particulière au cachet urbain et civilisationnel des villes, en les dotant des structures et des commodités nécessaires pour assurer une vie digne aux citoyens, en plus de l’examen des mécanismes visant la mise à niveau des entrepreneurs locaux, afin qu’ils puissent contribuer efficacement à la mise en œuvre de divers projets de développement.