Le taux de participation officiel aux législatives du 12 juin est de 30,20% , à la fermeture des bureaux de vote, selon le chiffres révélés parle président de l’ANIE, lors de son dernier point de situation.
Ce taux jugé « acceptable » par Mohamed Charfi et quelques responsables de partis politiques qui ont réagi dimanche n’était pourtant que de 14, 7% à 16 heures avant de grimper subitement en l’espace de 4 heures, à peine, à 30, 20%, soit plus du double en quatre heures seulement.
Ce rebond spectaculaire pose, à tout le moins, question pour les observateurs qui sont en droit d’être dubitatifs face à une telle poussée, que le président de l’ANIE , pour sa part, a tenté d’expliquer par le fait que la moitié des citoyens qui ont boosté le taux, ont voté dans la deuxième partie de l’après-midi.
Dans le détail et en dehors du cas de la Kabylie, qui a massivement suivi l’appel au boycott (avec seulement 0,72% pour Tizi-Ouzou, Bouira 11,29%)et heureusement sans incidents majeurs, il ya lieu de s’arrêter sur les grandes villes dont les habitants ont majoritairement boudé les isoloirs.
A commencer par Alger, épicentre du Hirak avec un taux de participation de 11, 08, selon les chiffres publiés dimanche par certains organes d’information. Pour une capitale, qui , de tradition, de vote pas, force est de conclure, pour le coup, qu’elle n’ as pas voté, alors qu’elle compte le plus grand nombre de candidats et de sièges à pourvoir.
Oran, avec à peine 17, 90% et Constantine avec 19,65% se situent dans les mêmes eaux avec un taux d’abstention considérable dont il convient d’interroger les ressorts , alors que ces deux viles ont connu un chassé –croisé sans précédent responsables de partis politiques , lors des meetings de campagne.
En revanche et sur la base des ces mêmes chiffres publiés par certains journaux , on on le loisir de constater que dans les villes moyennes, le taux de participation est tout aussi moyen, à l’exemple de Tlémcen, Tissemsilt, Mostaganem, Relizane, Ain Defla, Mascra, Annaba, Blida où les urnes ont enregistré des vote s’étagent entre 20 et 30%
Mais c’est incontestablement la forte participation enregistrée dans les wilayas du Sud, où le citoyen vote traditionnellement, qui a permis de booster le pourcentage de participation à l’échelle nationale qui est donc de 30, 20%.