Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid a affirmé à Alger que « l’Etat s’emploie » à assurer la disponibilité des concentrateurs d’oxygène dans les plus brefs délais, indiquant que la situation épidémiologique dans le pays est « très inquiétante ».
Supervisant le lancement de l’opération de vaccination des Moudjahidine et des Ayants-droit, en compagnie du ministre des Moudjahidine, Laïd Rebiga, M. Benbouzid a fait état « d’une grande pression sur l’oxygène au niveau des hôpitaux, malgré les efforts déployés par la cellule de coordination auprès du Premier ministère, soutenue par d’autres cellules locales ».
Et d’assurer « les choses vont s’améliorer » lorsque les hôpitaux seront dotés d’appareils et concentrateurs d’oxygènes et s’approvisionneront indépendamment de cette matière vitale.
M. Benbouzid avait révélé, tôt dans la journée, que l’Algérie allait réceptionner au moins 6.000 concentrateurs d’oxygène, estimant impératif, face à la situation épidémiologique « inquiétante », de travailler « d’arrache pied et dans le calme » afin de sortir de cette crise avec « un minimum de pertes humaines ».
Une large campagne de vaccination est lancée partout sur le territoire national notamment dans les grandes villes où la situation épidémiologique, marquée par la propagation du nouveau variant, est « très inquiétante ».
En revanche, M. Benbouzid s’est dit optimiste de voir les citoyens affluer vers les centres de vaccination, afin de pouvoir sortir très rapidement de cette crise , rappelant que « le vaccin demeure la seule solution pour vaincre ce virus et sauver la vie des citoyens ».
Le ministre a saisi l’occasion pour inviter les cliniques privées, les pharmacies d’officine ainsi que l’ensemble des professionnels de la santé à « contribuer à cette campagne en vue d’atteindre un grand nombre de vaccinés en un temps bref ».
De son côté, M. Rebiga a fait savoir que son département avait transformé les 23 centres de repos réservés aux moudjahidine, en centres de vaccination au profit des moudjahidine, les invalides de la guerre et les Ayants-droit, rappelant que cette mesure s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de lutte contre la pandémie.