– Une délégation de l’Institut national des études politiques et stratégiques du Nigeria (NIPSS) s’est imprégnée samedi à Souk Ahras de l’expérience algérienne dans le développement des zones d’ombre et la prise en charge des préoccupations de leurs habitants.
La délégation, composée de 17 membres, accompagnée des autorités de la wilaya s’est enquise des grands efforts déployés par les pouvoirs publics pour prendre en charge les préoccupations des habitants de la zone d’ombre
Ouled Ali, dans la commune d’Ouled Idriss (13 km au Nord de Souk Ahras), une zone qui a bénéficié de plusieurs projets, concrétisés dans le domaine des travaux publics, d’une salle de soins et une école primaire.
Les hôtes de la wilaya de Souk Ahras se sont également imprégnés des us et coutumes de la région à travers une exposition tenue à l’école primaire Taher Tahraoui dans la même mechta, animée par des associations de wilayas, dont ‘’La voix de la société civile’’, ‘’l’association de wilaya de la femme rurale’’ et l’association des apiculteurs.
Les hôtes de l’antique Thagaste avaient entamé leur visite dans la wilaya de Souk Ahras depuis la ville antique »Madour » à M’daourouch (40 km au Sud de Souk Ahras), où un guide touristique, a relaté, sur les lieux, l’histoire de cette cité, capitale de la première université en Afrique sous le règne de Syfax (220-230 AJC), et d’où le premier roman dans l’histoire de l’humanité ‘’L’Ane d’or’’ a vu le jour, écrit par le philosophe Lucius Apulée.
Les représentants de l’Institut national des études politiques et stratégiques du Nigeria ont également observé une halte devant l’olivier de Saint-Augustin (354-430) au centre de Souk Ahras, où le théologien et également philosophe passa à l’ombre de cet immense arbre millénaire de longues heures à prier, à méditer et à étudier.
La délégation, composée de 17 hauts cadres spécialisés dans les domaines politique, économique, social et militaire s’est rendue à Annaba pour une visite similaire.