ALGER – Le Gouvernement s’engage, à travers son Plan d’action pour la mise en œuvre du programme du président de la République, qui sera soumis dimanche au Parlement pour débat, à promouvoir l’emploi et lutter contre le chômage à travers une approche économique.
« La croissance économique inclusive est le levier à privilégier dans la stratégie de promotion et de pérennisation de l’emploi dans un environnement économique instable et sujet à des récessions cycliques récurrentes avec une intensité plus marquée sur la viabilité du tissu économique et industriel », explique le Gouvernement dans son plan d’action.
A cet effet, il s’engage à consolider et à mettre en œuvre les programmes de soutien et de développement du capital humain.
Le Gouvernement s’engage également à accélérer la mise en œuvre des instruments d’appui devant être déployés par l’Agence Nationale de Développement de la PME et de Promotion de l’Innovation dans le cadre de ses attributions, la valorisation des capacités humaines créatives et innovantes à travers l’amélioration des systèmes de management, ainsi que la modernisation de l’infrastructure qualité afin d’améliorer la compétitivité des entreprises et la qualité des produits et des services en vue d’élargir l’offre exportable.
Il prévoit aussi la relance des processus de mise à niveau des entreprises en conditionnant l’accès au dispositif selon les objectifs stratégiques du secteur (filières à promouvoir), l’examen, avec les institutions concernées des modalités d’accès au financement bancaire, ainsi que la facilitation de l’accès des PME au financement et le renforcement des actions de garantie des crédits par la diversification des produits notamment du Fonds de Garantie des Crédits aux PME (FGAR) et de la Caisse de Garantie des Crédits d’Investissement PME (CGCI-PME).
Concernant la micro-entreprise, les actions du programme du gouvernement visent à encourager l’émergence d’un écosystème favorable à la création, le développement et la pérennité des micros et petites entreprises, renforcer le soutien des promoteurs en difficulté et améliorer la qualité d’accompagnement des porteurs de projets, à travers l’instauration d’un mode personnalisé et aussi la mise en œuvre des dispositions règlementaires relatives à l’attribution des 20% de la commande publique au profit des micro-entreprises et l’élaboration d’un cahier des charges spécifique.
Il compte aussi encourager la sous-traitance au profit des micro-entreprises en impliquant les grands groupes industriels publics, allouer des espaces aménagés au niveau des zones industrielles et des zones d’activité pour attirer les micros et petites entreprises et pour garantir leur croissance et leur pérennité et même créer des cabinets de conseil et d’accompagnement de micro-entreprises.
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En matière de développement des compétences et de l’adéquation formation-emploi, le gouvernement œuvrera à améliorer les performances qualitatives du système éducatif national, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de manière à les adapter à l’environnement économique du pays et de mettre en adéquation le capital humain avec les besoins du marché du travail.
Il sera également question, selon le Plan d’action, de moderniser le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, afin de former une ressource humaine de qualité, susceptible de contribuer au développement socioéconomique.
S’agissant de la création des activités, le Gouvernement s’engage à simplifier les procédures de création d’entreprises en réduisant le nombre d’intervenants administratifs et les coûts, ainsi qu’à « dé-bureaucratiser » les autres procédures de création d’activités (carte d’artisan, professions libérales, statut d’auto-entrepreneur), et à augmenter le nombre d’entreprises créées pour 1.000 habitants.
Il table enfin sur la digitalisation des procédures de création d’entreprises.