– La 16ème édition du salon international des équipements, des technologie et des services de l’eau « SIEE Pollutec 2021 » aura lieu du 27 au 30 septembre 2021 au Centre international des conférences (CIC) à Alger, a annoncé, dimanche, un communiqué des organisateurs.
La 16 édition du SIEE Pollutec 2021, qui devrait accueillir cette année près de 100 exposants, a pour vocation d’être « un évènement incontournable pour les professionnels du secteur de l’eau en Algérie et une occasion pour échanger d’expériences » a indiqué le communiqué de la boite Symbiose, communication et environnement, qui a précisé que l’évènement propose, également, un programme d’animation, de conférences et de débats sur les enjeux actuels du secteur de l’Eau.
Durant cet évènement, un concours national du meilleur projet de recherche sera organisé sous le thème « la recherche scientifique au service de l’eau », par l’Agence de Gestion Intégrée des ressources en Eau (AGIRE) et l’Agence nationale de valorisation des résultats de recherche et du développement technologique (ANVREDET).
Ce concours national sera l’occasion de nouer de nouveaux contacts, d’obtenir des informations techniques et règlementaires et de rechercher des innovations et veille technologique, a détaillé la même source.
A cette occasion, la même source a tenu à rappeler le nouveau plan d’urgence permettant de doter l’ensemble des wilayas côtières d’une station de dessalement d’eau de mer (SDEM). Ce dernier prévoit, dans sa première phase, la réalisation d’une SDEM d’une capacité de 250.000 m3/j dans la capitale (Alger Ouest), une autre à Cap Djenat (400.000 m3/j) et une troisième station à El Taraf (250.000 m3/j).
D’autres projets, sont en phase d’étude et concerneront les wilayas d’Oran, Mostaganem, Jijel, Skikda, Bejaia et Tizi Ouzou.
Globalement, la stratégie du secteur, à moyen terme, prévoit l’implantation de SDEM dans 14 wilayas situées sur la bande côtière du pays ou se concentrent 95% de la population. Ces stations permettront d’alimenter les régions situées à 150 km du littoral, vers l’intérieur du pays, afin d’en faire bénéficier les wilayas des Hauts plateaux.
Il est a rappeler que l’Algérie a connu un déficit en pluviométrie compris entre 20 et 30% sur les trois dernières années, ce qui rend le dessalement d’eau de mer une option « incontournable », selon le ministère des Ressources en Eau.