Les trois cargos algériens bloqués aux ports de certains pays de la rive nord de la Méditerranée sont pris en charge pour appareiller le « plus tôt possible », a affirmé dimanche à Alger le directeur général de la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN-MED), Nourredine Koudil, évoquant une « exagération » dans le traitement des faits.
« Tout est pris en charge pour que ces navires bloqués puissent appareiller le plus tôt possible. C’est sérieux », a rassuré M. Koudil à la Radio Algérienne.
Le cargo « Timgad » est bloqué dans le port belge de Ghent, « Saoura » au port de Brest (France) et un troisième en Espagne, a précisé le Dg de la CNAN-MED, soulignant que le cargo « Tamanrasset » se trouve au port français de Marseille pour des raisons « purement techniques ».
Selon des médias étrangers, citant une inspection des autorités portuaires françaises, le blocage des navires algériens est dû à un « non-respect du droit maritime » suite à « des salaires impayés et des défaillances techniques ».
A ce propos, M. Koudil dira: « Il y a de l’exagération. Il faut savoir que les contrôles des navires dans les ports est une activité courante. Il s’agit d’une activité routinière de toutes les compagnies du monde. Donc, il est tout à fait normal que nos navires soient contrôlés aussi et d’une manière minutieuse. On trouve de temps en temps quelques défaillances, mais sans grande importance ».
Il a tout de même reconnu « un retard de payement des employés » en citant notamment le cas de la CNAN Nord, en soulignant toutefois que « cette histoire est aussi très exagérée dans le sens où toutes les compagnies à l’échelle internationale traversent, à cause de la pandémie du Covid-19, des crises d’ordre financier, font face à quelques soucis de finance, et ont du mal à payer leurs employés ».