Le parachèvement de l’édification institutionnelle et démocratique a constitué la point dominant dans les discours développé par les leaders des formations politiques, en ce 12e jour de campagne pour les élections locales du 27 novembre courant.
A partir d’Alger, le Secrétaire général du Front de Libération nationale (FLN), Abou Fadhl Baâdji, a indiqué que les prochaines échéances « représentent le dernier maillon dans le parachèvement de l’édification institutionnelle en Algérie, comme s’est engagé à le faire le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans son programme électoral ».
Invité du Forum d’El Moudjahid, il a ajouté que le premier objectif du parti à travers sa participation aux futures élections est d’ordre « stratégique », précisant qu’il s’agit de « mener à bien le processus électoral, en garantissant l’intérêt de l’Algérie avant toute chose et sa stabilité ».
Faisant un premier bilan de cette campagne, il a fait savoir qu’à ce jour, « 14 grands meetings populaires et 4 activités de proximité ont été animés », assurant du « grand intérêt » suscité auprès des militants.
Il a, de ce fait, prévu une « participation raisonnable » des électeurs au prochain scrutin. Lors de son passage au Forum du journal El-Hiwar à Alger, le même responsable a développé la même idée en déclarant que le prochain scrutin constitue « un des facteurs de la stabilité politique du pays, la notion d’Etat étant incarnée par l’image que renvoie l’Assemblée communale au citoyen ».
Animant un meeting populaire dans la nouvelle wilaya d’El-Meghaïer, le président du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), Abderrazak Makri, a estimé que le prochain rendez-vous électoral constitue une étape pour « poursuivre l’édification démocratique dans le pays ».
« Le MSP aspire à ce que cette consultation populaire soit le bon départ d’un véritable développement global et équitable », a-t-il ajouté, exprimant son souhait que ces élections soient « propres et transparentes » à même de « garantir la bonne représentation aux Assemblées élues ».
Depuis Médéa, le président du parti « Front El-Moustakbal », Abdelaziz Belaid, a appelé, quant à lui, à « rassembler la classe politique et à œuvrer ensemble pour la stabilité du pays », considérant qu’il était « temps pour tous d’assumer la responsabilité face à la situation qui prévaut dans le pays, de se rassembler autour du même idéal qu’est l’édification d’un Etat fort, et d’œuvrer à préserver la stabilité du pays et de ses institutions ».
Ces élections, a-t-il poursuivi, sont l’occasion de « rétablir cette confiance, à travers une représentation au sein des Assemblées élues pour la prise en charge des attentes et des aspirations des citoyens et l’amélioration de leurs conditions de vie ».
A partir de Médéa également, le président du Front El-Moustakbal, Abdelaziz Belaid, a plaidé pour que les formations politiques « convergent vers le même objectif, celui de la préservation de la stabilité du pays », appelant tout un chacun à « assumer ses responsabilités face aux défis actuels et aux multiples tentatives de division du peuple ».
Il a fait remarquer qu’il incombe à la classe politique de « réinstaurer la confiance perdue entre la majorité des citoyens et leurs gouvernants, ainsi que les élus », et ce, en les représentant dans des Assemblées « soucieuses de solutionner les problèmes de leurs électeurs ».
De son côté, et depuis Mila, le président du Madjliss Echoura du Mouvement El-Bina, Nassr Eddine Salem Chérif, a considéré que « les réformes passent par la participation aux élections et par l’implication dans la gestion des affaires publiques ».
Pour le président du « Front de l’Algérie nouvelle », Djamel Benabdesslem, « la réforme de l’Assemblée communale est tributaire du choix judicieux d’élus intègres et compétents », considérant que ce choix permettrait « une relance économique du pays à même de répondre aux attentes citoyennes ».
Il a également insisté sur l’importance du prochain scrutin pour « le rétablissement de la confiance » entre le citoyen et l’Assemblée communale », tout en appelant à une gestion de cette dernière en tenant compte des potentialités spécifiques dont elles dispose.
A partir de Mostaganem, le président du Mouvement El-Islah par intérim, Fayçal Boussedraya a, à son tour, qualifié la prochaine consultation électorale d' »étape cruciale pour le processus d’édification nationale et le renforcement des institutions de l’Etat et de la société ».
Il a estimé que ces élections constituent « une véritable opportunité pour redresser les dysfonctionnements ayant caractérisé par le passé le développement local », insistant pour que celui-ci se fasse avec « équité », tout en prenant en considération les zones les plus reculées du pays et en accélérant le train de la prise en charge des préoccupations citoyennes ».