Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Benattou Ziane, a souligné, samedi à Alger, la nécessité pour les différents acteurs notamment les journalistes, d’œuvrer à inciter le citoyen à l’utilisation des énergies renouvelables, en tant qu’élément axial dans le processus de développement.
Le ministre s’est ainsi exprimé lors de l’ouverture d’une réunion-débat qui a regroupé les cadres du secteur et des représentants de la presse nationale sur le thème « la transition énergétique citoyenne », organisée par le ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables en présence du ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani.
Soulignant que « le citoyen est un élément axial dans le processus de développement », le ministre a ajouté que ce processus « visait à améliorer le cadre de vie des citoyens, notamment dans le grand Sud et les régions frontalières et éloignées ».
Cet intérêt du secteur à l’égard du citoyen procède des orientations et instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a poursuivi le ministre, précisant que son département œuvrait à « la vulgarisation des énergies renouvelables et à l’exploitation optimale des énergies solaire et éolienne ».
M Ziane a insisté sur « l’impératif de concevoir un plan de communication participatif entre le ministère et les journalistes en vue de dégager des approches d’orientation pour protéger les intérêts vitaux du pays ».
Selon le ministre, la transition énergétique, qui est un choix « axial » dans le plan d’action du Gouvernement, est « une transition totale et globale, multidimensionnelle et multisectorielle, qui exige la mobilisation des différents éléments du système de fonctionnement ».
La transition énergétique est « une transformation substantielle et méthodique » du modèle national de production et de consommation de l’énergie, et par conséquent, « une transformation structurelle et étendue » entre les secteurs.
Ainsi, a-t-il dit, « nous garantirons une transition énergétique sûre, souple, fructueuse et durable, avec une contribution plus importante des énergies renouvelables et avec des spécificités nationales ».
Le ministre a estimé que cette transition énergétique est une transformation « systématique, exigeant plusieurs mutations, à l’instar de la transition numérique et industrielle et les systèmes de développement économiques et technologiques ».
Il s’agit également d' »une mutation sociale du fait que cela entraine des changements profonds et essentiels dans les modes de consommation positive et responsable, outre l’instauration de bonnes pratiques dans le mode de vie et la prospérité sociale et économique ».
Il a souligné que cette transformation « doit garantir la sécurité énergétique, la sécurité alimentaire et la sécurité hydrique », estimant que ces éléments « touchent directement le citoyen ».
Il a ajouté dans ce contexte que les enjeux futurs dans le monde de l’énergie inciteront le secteur de la transition énergétique et des énergies renouvelables à « intensifier les activités dans les secteurs stratégiques, notamment l’agriculture, l’eau, le transport et la logistique ».
Le ministre a mis en avant l’importance de la participation des journalistes dans la vulgarisation des faits techniques et pratiques sur lesquels reposent les programmes, les projets et les plans stratégiques du secteur, appelant ces derniers à être « un trait d’union » entre le ministère et les citoyens, pour faciliter la communication et promouvoir l’économie verte et le développement durable.
Il convient de rappeler que la rencontre a été marquée par plusieurs interventions, au cours desquelles, l’accent a été mis sur l’importance de la transition énergétique et des énergies renouvelables.
A ce propos, le directeur du Centre national d`études et d`analyses de la population et du développement (CENEAP), Mustapha Haddam, a mis en avant le rôle du citoyen en tant que partenaire « efficace » dans la transition énergétique, appelant à œuvrer à « inciter le citoyen à l’utilisation des énergies renouvelables, à travers des alternatives et la mise à disposition d’équipements de qualité ».