Ministère Economie Connaissance Startup Micro Entreprises Impératif de développer une IA adaptée à la réalité algérienne

 

 

– Le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a souligné lundi à Tizi-Ouzou, l’impératif de développer une Intelligence artificielle (IA) adaptée à la réalité algérienne.

Dans son allocution d’ouverture du Forum sur « l’Entrepreneuriat à l’ère de l’Intelligence artificielle » organisé à la Maison de la culture  Mouloud-Mammeri dans le cadre de la quatrième édition de la caravane nationale « Un jeune, une idée », M. Ouadah a insisté sur l’importance de maîtriser ce domaine pour l’adapter aux réalités nationales.

Qualifiant l’IA de « technologie stratégique et déterminante » pour l’avenir du pays, le ministre a rappelé les efforts de l’Etat pour élaborer une stratégie nationale en la matière. « Nous attendons aujourd’hui des jeunes et des experts qu’ils se réunissent et travaillent main dans la main pour

maîtriser cette technologie afin de développer des solutions adaptées à la réalité algérienne, aux besoins du citoyen, des institutions et de l’entreprise économique en Algérie ».

Le ministre a insisté sur la nécessité de s’affranchir des modèles étrangers, réaffirmant que « la balle est dans le camp de la jeunesse, des universitaires et des experts pour développer une IA qui s’adapte à nos spécificités, à notre culture, à nos coutumes, ainsi qu’aux préoccupations du citoyen ou des entreprises ».

Le ministre, qui a visité ensuite le Centre de développement de l’entrepreneuriat et l’incubateur de l’université Mouloud-Mammeri, a rappelé le rôle central de l’université dans la création de start-up.

L’université est un « réservoir d’énergie, d’innovation et d’entrepreneuriat, ainsi qu’une source de solutions pour le secteur économique, contribuant à réduire l’utilisation de technologies étrangères et à construire une nouvelle économie diversifiée », a-t-il dit.

L’objectif est de « construire une nouvelle économie basée sur la jeunesse, la connaissance et la technologie », visant à faire de l’Algérie un acteur économique de premier plan à l’échelle internationale, a ajouté M. Ouadah.

Le ministre, qui a écouté les préoccupations de certains startuppers, a réaffirmé l’engagement de son département auprès de la jeunesse, qu’il a désignée comme un « acteur central du développement de l’Algérie nouvelle ».

Concernant le financement des start-up, M. Ouadah, qui a souligné l’effort de l’Etat, notamment via l’Algerian Startup Fund (ASF), a indiqué que l’avenir résidait dans les capitaux privés.

Evoquant la promulgation du texte réglementaire du Fonds commun de placement à risque (FCPR), un mécanisme conçu pour permettre aux institutions et entreprises privées de lancer leurs propres fonds thématiques et régionaux, il a insisté que le financement des start-up doit

majoritairement provenir du secteur privé, à l’image des écosystèmes mondiaux les plus performants.

 

Articles similaires

La SNTF lance une campagne nationale de sensibilisation aux risques de la drogue

chef

Tacherift reçoit des moudjahidine

chef

Volonté sérieuse d’approfondir les relations de coopération entre les deux pays

chef