ALGER – Le ministre de la Communication, M. Zoheir Bouamama, a indiqué, mercredi soir à Alger, que la célébration de la Journée nationale de la presse était une tradition annuelle témoignant de l’intérêt porté par l’Etat à ce secteur vital et traduisant sa reconnaissance pour les efforts de ses enfants.
Présidant une cérémonie organisée à l’occasion de la Journée nationale de la presse, en présence de personnalités nationales, de responsables de médias nationaux et de journalistes, M. Bouamama a indiqué, dans une allocution, que la célébration de cette journée marquant la parution, en 1955, du premier numéro du journal « Résistance algérienne », organe de presse du Front de libération nationale (FLN) et de l’Armée de libération nationale (ALN), était « une tradition annuelle témoignant de l’intérêt porté par l’Etat à ce secteur vital et traduisant sa reconnaissance pour les efforts de ses enfants journalistes, correspondants, techniciens et fonctionnaires à travers l’ensemble des établissements publics et privés et dans toutes les wilayas du pays ».
A cette occasion, le ministre de la Communication a transmis les salutations et les vœux du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ainsi que « sa profonde estime pour cette profession noble et sa fierté envers les femmes et les hommes du secteur de l’information, qui accomplissent leur devoir au service de notre pays et défendent les causes nationales, avec intégrité et professionnalisme, par fidélité au message des chouhada, garantissant ainsi le droit des citoyens à une information nationale objective, intègre et responsable ».
La célébration de la Journée nationale de la presse est également l’occasion de « rappeler à la mémoire le riche parcours des médias algériens, qui ont toujours été pleinement engagés dans la défense des grandes causes nationales, notamment les étapes décisives de la vie de la nation, et qui continuent aujourd’hui de contribuer activement à la concrétisation des aspirations de la société au développement, au progrès et au bien-être », a-t-il soutenu.
Et d’ajouter que « les médias nationaux ont, en toute circonstance, prouvé qu’ils étaient un rempart inexpugnable face aux campagnes malveillantes et tendancieuses visant à ternir l’image de notre pays, à porter atteinte à son histoire et à remettre en cause ses positions, et ce, grâce aux efforts des professionnels du secteur, qui ont toujours pleinement accompli leur devoir, tout en encadrant, grâce à leur expérience et à leur savoir-faire, les jeunes journalistes, faisant d’eux un bouclier contre les guerres de nouvelle génération qui ciblent les Etats et les sociétés, et cherchent à saper leur sécurité, leur résilience et leur unité nationale ».
Dans ce sillage, M. Bouamama a réaffirmé que « l’accompagnement du secteur de la communication par l’Etat permettra de consolider les droits garantis aux journalistes dans l’exercice de leur mission d’information, dans le respect de la loi, de la déontologie de cette noble profession et des droits et libertés, loin des discours de discrimination, de division et de haine ».
