Normalement, il aurait été plus sensé d’accorder plus d’attention aux élèves du primaire, une frange sensible et fragile. Or ce qui n’est pas le cas où depuis la reprise scolaire beaucoup reste à faire pour améliorer le quotidien des élèves ou du corps enseignant. Tout manque. Les outils pédagogiques font défaut et les instances locales semblent briller par leur absence pour gérer les plus simples commodités, telles que l’eau et le chauffage. Et pour faire écho de la situation calamiteuse dans laquelle se trouvent nos établissements primaires, les enseignants, le personnel ainsi que les élèves et les parents d’élèves de l’école primaire Malek Bennabi, situé à la cité El Mokawama, ont observé, hier, un deuxième débrayage, après celle de lundi dernier, dans leur établissement respectif comme ultime moyen de faire réagir les instances locales à l’effet de prendre des décisions appropriées à ce sujet. En effet, l’école primaire ‘’Malek Bennabi’’ se trouve dans un état de délabrement avancé, presque en état d’abandon avec des murs fissurés, fenêtres détériorées, des toilettes inaccessibles, des infiltrations des eaux usées au sein de l’établissement et l’absence de chauffage durant les rudes journées d’hiver.
A l’instar de l’école primaire, ‘’Malek Bennabi’’, plusieurs écoles primaires font face à des difficultés insurmontables, portant préjudice à l’acquisition du savoir, dans un environnement sain et propre propice à l’épanouissement de l’élève.
Sara Boueche