Les opérations de lutte contre le marché informel menées aux quotidiens par les autorités sont mises en veilleuse ces derniers temps. Malgré les mises en demeure et les rappels à l’ordre des services de la sûreté de wilaya, le squat des trottoirs continue, obligeant ainsi les piétons à emprunter la chaussée. L’on constate de nos jours que de nombreux individus exposent leurs marchandises, cette fois-ci accrochées aux murs ou étalées sur les trottoirs. Il s’agit des des vendeurs de chaussettes, de jouets, de parapluies, grignotant les espaces des trottoirs réservés aux piétons pour étaler leurs stocks. Face à ces comportements inexcusables, les piétons se voient obligés de circuler sur la chaussée, au risque de se faire heurter par les automobilistes, avec tous les aléas qu’ils encourent. Les personnes les plus vulnérables à ces dangers sont les enfants en bas âge, les personnes âgées et les malades qui sont exposés au risque de se voir happés par un automobiliste, car obligés d’empiéter sur la chaussée à cause du peu d’espace qui leur est consacré, offrant une image de gigantesque bazar à la ville d’Annaba. A cet effet, malgré les avertissements adressés par les autorités et les opérations coups de poings, visant à mettre fin à ce phénomène et de saisir toute marchandises étalées à même le sol, les vendeurs informels continuent à squatter l’espace public.
Imen.Boulmaiz