Un phénomène qui prend de l’ampleur au vu et au su des pouvoirs publics. Il s’agit des parkings sauvages ou clandestins pour le commun des mortels, qui refont surface pour squatter les espaces publics. Les parkingueurs illégaux reviennent en force en imposant leur loi et leur diktat. Ce constat malheureux écorne l’harmonie de la ville et des sites urbains. Cette anarchie est régentée par des groupes, voire des clans hermétiques qui se partagent ainsi les rôles et les tâches en fonction de l’importance de l’endroit et de son positionnement. Dans le cadre de la lutte contre le phénomène des parkings anarchiques à travers les rues et quartiers d’Annaba à laquelle tous les moyens humains et légaux ont été mobilisés, les services de la sûreté du 9ème arrondissement ont procédé à l’éradication de 173 parkings illégaux durant l’année 2020 au niveau du centre-ville d’Annaba. La capitale industrielle, quatrième ville importante à l’échelle nationale étouffe à cause de ces pratiques mafieuses. C’est une pratique qui englobe en son sein des fléaux qui mènent dans beaucoup de cas à des actes criminels et à des scènes de violence à répétition. L’activité de «gardiennage» des voitures sous forme de «parking» sur les espaces publics de façon autoproclamée, voire par «la force» en exigeant des automobilistes de payer la contrepartie d’un stationnement somme toute normal et ordinaire est devenue monnaie courante dans les communes d’Annaba et ces quartiers qui pullulent de cette pratique qui apparemment, fait rentrer beaucoup d’argent aux concernés par cette activité.
Imen.B