Les vendeurs s’implantent de plus en plus sur la voie publique du centre-ville d’Annaba, malgré les interventions des éléments de sécurité au quotidien certains vendeurs ont la peau dure. Des denrées alimentaires dont des friandises et chocolateries de toute sortes exposées un peu partout en plein cœur de la ville dans des conditions suspectes, des parfums et de effets vestimentaires qui ont envahi les places publiques, en passant par les jouets, et autres produits qui suscitent l’intérêt et la curiosité des enfants. Les trabendistes et les vendeurs à la sauvette ne manquent pas d’idées, proposant tout ce qui est importé et rendent le commerce informel de plus en plus florissant au moment où les autorités ne cessent de faire le bilan des sorties effectuées par les différentes brigades. En effet, comme signalé par le passé, ces vendeurs viennent depuis quelques jours narguer les services de sécurité et les contrôleurs chargés de la lutte contre le commerce illicite, et, à constater l’état des lieux, on conclurait que la guerre contre l’informel et la contrefaçon est loin d’être gagnée. Des commerçants que nous avons interrogés sur le phénomène ont exprimé leur lassitude. « Nous payons le loyer, la sécurité sociale, les impôts et d’autres taxes. Nous sommes quotidiennement surveillés par les contrôleurs alors que ceux qui sont illégaux sont en train de se remplir les poches en toute quiétude », déplorent ces commerçants. Par ailleurs, on constate à Annaba que malgré les mesures prises par les pouvoirs publics on remarque qu’il y a plus de vendeurs et de commerçants.
Imen.Boulmaiz