Les escaliers étroits, les impasses mal fermées, les rues peu fréquentées, les coins des bâtisses et les recoins des stations de transport urbain ainsi que les dessous des ponts sont devenus des lieux d’aisance pour la plupart de quelques citoyens. Pis encore, derrière une boutique, un arbre ou une voiture à l’arrêt…, tous ces coins dégagent des odeurs pestilentielles à vous couper le souffle. Les lieux de soulagements… Il faut les chercher dans quelques endroits de la ville. Les raisons? La ville souffre du manque toilettes publiques au grand dam des habitants et des personnes de passage. Il est inadmissible, voire révoltant, le comportement de certaines personnes qui, pour se soulager, n’ont pas trouvé mieux que les murs et les coins d’escaliers.
A cet effet, cette situation doit être prise au sérieux afin de mettre fin à ces comportements immoraux. La société civile ainsi que les autorités compétentes sont appelées à agir et à réagir face à la dégradation des mœurs des jeunes et même des adultes, visant à réinstaurer les bonnes manières chez certaines personnes impudentes. A-t-on pensé à ces milliers de malades chroniques, notamment ces diabétiques, qui une fois dans la rue, n’ont même pas où aller pour satisfaire leurs petits besoins. Il est arrivé même de constater, que les gérants de quelques cafétérias disposant de toilettes, refusent l’accès aux personnes dans le besoin, sous prétexte qu’il n’y a pas d’eau où que les toilettes ont été condamnées. Même si les autorités concernées prennent en charge cette situation c’est loin d’être suffisant sans la contribution des citoyens qui sont les premiers concernés.
Imen.Boulmaiz
