Les résidents subissent au quotidien des désagréments, dont certains d’entre eux se sont vus contraints à déménager. Malgré les multiples opérations d’éradication, les commerçants informels ont toujours pignon sur la rue, surtout au niveau d’ «Oued Dheb », « Oued Forcha », ainsi que la cité « 8 mars ». Puisque les habitants vivent au rythme des désagréments causés par ces marchands souvent provocateurs et insolents, qui ont trouvé toute la latitude d’exercer sans contrainte, ni inconstance. Faute de place sur les trottoirs, les vendeurs informels, se rabattent sur la chaussée.
Plus d’espaces pour les piétons qui se voient obligés de faire des acrobaties pour se diriger vers un endroit. L’espace réservé aux automobilistes se rétrécit davantage et ces derniers sont contraints de s’adapter au mouvement anarchique des commerçants et vendeurs informels. Ces derniers narguent les services de sécurité en l’absence d’une véritable lutte et prise de mesures coercitives contre leurs comportements provocateurs et leurs dépassements.
«Décidément, l’on ne sait plus à qui s’adresser!» Telle est la réaction outrageante du commun des habitants d’ « Oued Forcha», qui, circule dans les rues; tellement que la circulation des piétons et des voitures est devenue infernale. Des automobilistes qui ont « osé » stationner, dans la matinée sur les lieux, ont été surpris de découvrir, à leur retour, que leurs véhicules avaient été égratignés sur les côtés et au niveau des toits. Une façon de confirmer que ce sont eux les maîtres des lieux et qu’aucun stationnement n’est autorisé sans leur accord.
Imen.B