Les prix des produits alimentaires à large consommation font l’objet d’une flambée sans précédent depuis quelques jours, notamment avec l’approche du mois sacré de Ramadhan.
Rien n’est épargné, les produits de première nécessité jusqu’aux fruits et légumes, les produits alimentaires ont vu leurs prix augmenter depuis quelques jours en Algérie, une hausse des prix qui concorde avec les dernières semaines avant le début du mois sacré de Ramadhan.
Ne répondant à aucune réglementation, l’évolution de prix des produits alimentaires se fait sans aucune logique, ce qui affecte grandement le pouvoir d’achat des citoyens algériens, déjà en posture délicate depuis le début de la crise sanitaire de covid-19.
Au niveau du marché d’Ain El Benian à Alger, le critère de qualité est certes présent, malgré les prix exorbitants. En effet, la laitue et le poivron qui sont vendus à 200 DA le kilogramme. Le piment a atteint 250 dinars et le haricot vert ne descend pas moins de 350 dinars. La courgette et la fève sont cédées à 120 dinars.
Le prix de l’incontournable tomate tourne autour de 100 et 120 dinars, selon son calibre. Quant à l’artichaut et au concombre, ils sont vendus à 100 dinars. Les légumes les moins chers restent la carotte, le navet et le fenouil proposés à 80 dinars le kilogramme, suivis par l’oignon à 70 dinars. Fortement consommée en Algérie, la pomme de terre, elle, connaît depuis quelques semaines une hausse de prix. Sa rareté sur le marché s’est vite répercutée sur son prix qui a atteint, aujourd’hui, 80 dinars le kilogramme.
Les viandes également concernées par la hausse les prix
comme à leurs habitudes, les viandes bovines et ovines demeurent inaccessibles aux budgets moyens, dû à leurs prix élevés. Outre les viandes rouges, ce sont les viandes blanches (volaille, poisson) qui se font de plus en plus chers, notamment la sardine qui a atteint le prix de 1 000 DA le kilo, alors que cette dernière avait pour réputation d’être le poisson le plus abordable.
le poulet, lui, est également concerné par le flembée drastique les prix, puisqu’il présente un prix de 350 da le kilo, malgré une précédente baisse enregistrée en raison d’une grippe aviaire.