La présidente de l’Organe national de protection et de promotion de l’enfance (ONPPE), Meriem Cherfi a mis l’accent, mercredi à Blida, sur la nécessité de faire connaitre le numéro vert de signalement 1111 aux élèves.
L’Organe a mis en place plusieurs mécanismes pour la protection des enfants notamment le numéro vert 1111 que les élèves doivent connaître, a précisé à l’APS la déléguée nationale de la promotion et de la protection de l’enfance, en marge de sa visite d’inspection au niveau des structures de protection de l’enfance en compagnie du wali de Blida, Kamel Nouicer.
« Faire connaitre le numéro vert 1111 aux élèves leur permet de se protéger à travers le signalement de toute agression verbale ou physique qu’ils pourraient subir dans les milieux familial, scolaire ou dans la rue », a-t-elle ajouté.
« C’est parmi les principaux mécanismes de signalement mis en place par l’Etat », a-t-elle encore dit, le qualifiant d' »acquis important » pour cette frange dont la protection est consacrée en vertu du texte de loi daté du 15 juillet 2015, une date instituée Journée nationale de l’enfant.
Dans le même cadre, Mme. Cherfi s’est rendue au lycée El Feth (centre ville) où elle a appelé les membres de la corporation, notamment les enseignants à signaler, sans hésitation, tout éventuel changement de comportement, de signe de viol ou de problèmes psychologiques chez les élèves, s’engageant à observer la discrétion sur leur identité.
La Déléguée nationale de l’ONPPE, Meriem Cherfi a affirmé que parmi les mesures importantes qui ont encouragé la communication via ce numéro vert, figure la préservation de l’identité de l’appelant,si ce dernier préfère garder l’anonymat, ajoutant que la moyenne des communications qui parviennent à la cellule de signalement qui se compose de psychologues et de spécialistes en droit et de médecins, avoisinent 10.000 appels quotidiennement.
Selon les explications de Mme Cherfi, ces signalements portent sur des préoccupations en lien avec la prise en charge des enfants, notamment lorsque qu’ils atteignent l’âge de l’adolescence et concernent un taux faible pour signaler la violation des droits de l’enfant.
La responsable relève que la prise en charge des signalements est tributaire du type de danger et se fait soit via les services du milieu ouvert relevant du ministère de la Solidarité ou via la saisie de l’autorité judiciaire, à savoir le juge des mineurs, dans le but d’assurer la protection judiciaire des enfants, tandis que d’autres cas requièrent, au cas où le crime commis à l’encontre de l’enfant venait à être établi, la saisie du ministre de la Justice, en vue d’une éventuelle mise en mouvement de l’action publique.
Mme Cherfi a entamé sa visite dans la wilaya en s’enquérant de la situation de prise en charge des enfants au niveau du jardin d’enfants de Béni Mered où elle a mis l’accent sur la nécessité d’assurer des espaces de jeu.
La responsable s’est rendue, par la suite, au service de pédiatrie à l’hôpital Hassiba Ben Bouali, puis à l’Unité de santé de dépistage et de suivi au lycée El Feth.
Mme Cherfi a clôturé sa visite en s’enquérant des conditions de prise en charge des enfants autistes et des enfants trisomiques en milieu scolaire à l’école Allami Ratiba au quartier Sidi Yakoub au centre-ville.