Les fuites et stagnations d’eaux usées rendent infréquentable la cité du 8 Mars de Annaba. Outre les odeurs nauséabondes qu’elles dégagent à longueur d’année, celles-ci causent des désagréments aux passants et aux habitants qui sont contraints de vivre avec. Ces derniers ont interpellé les services de l’APC, pour une intervention immédiate des services concernés, afin de rétablir la canalisation des eaux usées, en raison de la défectuosité des conduites. Selon les habitants, cette situation qui perdure depuis plus de six mois est devenue insupportable, sachant que des enfants jouent à proximité des marées d’égouts, alimentées par les eaux provenant d’un canal défectueux. Les lieux sont ainsi propices à la prolifération de toute sorte d’insectes qui envahissent la cité. Les habitants n’ont pas cessé de faire état de cette problématique, et ont décrié les odeurs nauséabondes émanant de ces eaux polluées qui les incommodent jusqu’à leurs domiciles.
Ce qui n’est pas sans préoccuper les habitants qui appréhendent le risque d’infection et de maladies à transmission hydrique, notamment le paludisme qui est, faut-il le souligner, propagé par la piqûre de certaines espèces volantes, teque les moustiques.
En effet, toutes les réclamations et doléances adressées aux services concernés sont restées sans suite, et les responsables ne font rien pour remédier à une pareille situation déplorable qu’ils doivent prendre en charge immédiatement car certaines urgences sont signalées, il faut absolument procéder au contrôle de toutes les canalisations qui doivent faire l’objet de renouvellement si c’est nécessaire pour éviter le mélange d’eaux potables aux eaux usées, véritables sources de proliférations de bactéries qui affectent la santé des citoyens et provoquent des épidémies pouvant être fatales.
Ces habitants attendent une décision de la part des autorités pour mettre fin à leur calvaire.
Sarah Yahia
