Encore méconnue, il y a quelques années, la boisson communément appelée ‘’cherbet’’ fait de plus en plus d’adeptes parmi les Annabis en cette période de jeûne, Mais là où le danger est vraiment présent, c’est que ces liquides foisonnent dans les marchés et dans les quartiers et sans aucun contrôle, ni étiquette sur la composition ni l’origine de cette boissons rafraichissante. Il existe deux sortes de boissons ‘‘cherbet’’, celle préparée à la maison et vendue dans des sachets transparents au litre. On les retrouve dans des magasins ouverts pour la circonstance, où des jeunes aux mains sales les préparent dans des bacs en plastique ou en acier ouverts à tous les vents. Même l’eau avec laquelle ces jus sont préparés n’est pas toujours potable, quant aux ‘ingrédients’, il faudrait les connaître avant de pouvoir les situer, mais c’est à priori des produits dangereux, car n’ayant fait l’objet d’aucune analyse. Cette boisson est conditionnée dans des sacs en plastique sans étiquetage, alors que la loi l’exige. Elle est aussi vendue dans des bouteilles en plastique d’eau minérale récupérées, alors que ces mêmes bouteilles sont en principe jetables et non récupérables. L’un des experts en nutrition a indiqué que la composition est un mélange dangereux d’eau souvent non contrôlée lequel contient de l’acide citrique pour ne pas évoquer l’utilisation de colorants alimentaires et les arômes artificiels, qui sont des produits chimiques et constituent une menace pour la santé des consommateurs en l’absence d’étiquetage qui mentionne le nom du produit, le type de sachets, ni encore moins le non du fabricant et même la date d’expiration. Nous ne parlons pas là de la boisson ‘’cherbet » produite à l’usine, identifiée, localisée et contrôlées, avec la dénomination vendue chez les épiciers et les superettes qui les conservent au frais, dans des réfrigérateurs en service.
Imen.B