Les habitants du Boulevard ‘’Colonel Amirouche’’, notamment la localité « Cheikh Tahar » de la commune d’Annaba, ont interpellé les services techniques concernés de l’APC, pour une intervention immédiate, en vue de rétablir la canalisation des eaux usées, en raison de sa défectuosité. En effet, plusieurs canalisations éclatées déversent des eaux usées d’où émanent des odeurs nauséabondes, allant jusqu’à s’infiltrer dans les foyers des habitants qui respirent à longueur de journée ces émanations désagréables. Selon les habitants, cette situation qui perdure depuis belle lurette est devenue insupportable, malgré l’appel pressant des résidents, via notre rédaction, aux responsables concernés à l’effet de remédier au problème auquel ils sont confrontés. Sachant que des enfants jouent à proximité des marées d’égouts, alimentées par les eaux provenant du canal. Les habitants n’ont pas cessé de faire état de cette problématique, et ont décrié les odeurs nauséabondes émanant de ces eaux polluées qui les incommodent jusqu’à leurs domiciles. « Cela fait plus d’un mois que nous subissons ces désagréments et la prolifération des moustiques » a déclaré sur un ton de colère, un des habitants. Ces eaux sales et stagnantes empêchent nos enfants de s’amuser dehors ». Les habitants craignent des risques d’infection et de maladies à transmission hydrique, et des conséquences néfastes résultant de la présence de ces eaux usées sur la santé publique.
En effet, toutes les réclamations et doléances adressées aux services concernés sont restées sans suite, et les responsables ne font rien pour remédier à une pareille situation déplorable qu’ils doivent prendre en charge immédiatement car certaines urgences sont signalées, il faut absolument procéder au contrôle de toutes les canalisations qui doivent faire l’objet de renouvellement si c’est nécessaire pour éviter le mélange d’eaux potables aux eaux usées, véritables sources de proliférations de bactéries qui affectent la santé des citoyens et provoquent des épidémies pouvant être fatales.
Devant ce constat décourageant qui ne cesse de persister, les résidents de cette localité sollicitent l’intervention des pouvoirs publics pour une prise en charge de leur doléance.
Sarah Yahia