Plusieurs produits alimentaires, tels que les légumes secs et pâtes, enregistrent une hausse des prix vertigineuse. Une situation qui met à rude épreuve le portefeuille des petites bourses, en particulier Impactée par la crise sanitaire liée à la Covid-19. La mercuriale des prix s’est emballée ces derniers jours et les citoyens déjà durement éprouvés par la crise sanitaire et ses répercussions néfastes sur l’économie nationale et sur leurs revenus, ne savent plus à quel saint se vouer. Les pâtes alimentaires, les légumes secs sont les plus touchées par l’augmentation des prix, au grand dam des consommateurs aux modestes bourses, dont le pouvoir d’achat ne cesse de s’éroder. En effet, les prix des produits alimentaires ont, en moyenne, augmenté de 5% à 10%. Dans certaines supérettes et épiceries d’Annaba, les pâtes alimentaires se vendent 80 DA plus cher, selon les marques, après avoir connu une période de quasi-pénurie, qui se poursuit dans certaines régions du pays. Par exemple, le paquet de spaghettis de 500gr de marque Garido est cédé à 80 DA au lieu de 50 DA. Les dérivés des pâtes, dont le couscous, sont aussi touchés par cette envolée des prix. Un kilo de couscous de marque ‘’Lalla’’ est vendu à 150 DA contre 120 DA auparavant. Les légumes secs n’ont pas été épargnés par cette nouvelle vague de cherté. Les prix des haricots blancs, des lentilles et des pois chiches connaissent également une augmentation de 15 DA et 25 DA. Le pois chiche se monnaye à 280 DA, les lentilles et les haricots blancs à 180 DA le kilogramme. Par ailleurs le déséquilibre entre l’offre et la demande, ainsi que le manque de marchés de proximité et l’absence de contrôle, sont les raisons de cette flambée des prix, sachant que la baisse relative du rythme de la production, non pas à cause d’un manque de la matière première mais plutôt en raison du confinement imposé aux employés des unités agro-alimentaires touchés par le coronavirus. Un problème de transport des marchandises à cause des restrictions sanitaires.
Sarah Yahia