Les fraudeurs ou pseudo taxieurs, semblent bien occuper la scène. Auparavant cette activité était admise rarement à quelques personnes uniquement en chômage, ayant du mal à dénicher un emploi est devenue par la force des choses un métier généralisé à tout le monde.
Au chef-lieu de la wilaya d’Annaba, à El Hadjar, Sidi Amar, les fraudeurs sont partout. On les trouve dans plusieurs sites. A la station de service, à proximité même des taxis réguliers, des fourgons de transport, et autres moyens de transport à destination des autres wilayas. Ils tentent d’empocher quelques sous de plus, disposés à acheminer leurs clients vers n’importe quelle destination sollicitée. Le nombre de ces fraudeurs s’est multiplié ces dernières années, ce qui pousse certains analystes à parler de «phénomène des transporteurs clandestins». Ce sont des gens en quête d’argent pour arrondir leurs fins de mois. L’insuffisance, voire l’absence de contrôle et de sanctions, encourage cette activité et même ceux qui ont été interpellés reprennent du service. Ce type de transport, même s’il reste interdit, est toléré malgré la présence des brigades de police ou de gendarmerie qui ont pour mission de le traquer. Les clandestins sont présents à toute heure de la journée et même de la nuit et ce qui n’arrange pas certains taxieurs en manque de clientèle.
Yacine Khedairia