Plusieurs accidents domestiques sont enregistrés chaque année au cours de la première et la deuxième journée de l’Aïd El-Adha, accidents dus à la mauvaise manipulation des couteaux pour dépecer le mouton de l’Aïd. En effet, plusieurs médecins ainsi les paramédicaux exerçant aux urgences des établissements sanitaire de la wilaya mettent en garde les citoyens qui s’improvisent en bouchers occasionnels et qui payent leur imprudence, pour se retrouver dans la salle des urgences médicales. Chaque année c’est le même scenario La majorité des admis aux urgences sont des blessés aux mains pour n’avoir pas su égorger le mouton ou découper la carcasse. La plupart de la population a recours aux professionnels, généralement les bouchers employés aux abattoirs communaux qui sillonnent les cités et proposent leurs services contre rémunération. Mais, parfois, pour certains citoyens, il est pratiquement impossible de dénicher un «égorgeur» (Debbah), d’où le recours à l’initiative propre.
On sort alors les grands couteaux et la hache, aiguisés la veille chez le rémouleur du coin, et l’on égorge la bête avec l’aide de ses enfants et du conjoint. C’est pourquoi, le corps médical met en garde les citoyens, notamment les enfants à l’effet de prendre des mesures de sécurité et de manier les accessoires d’abattage avec précaution. « Ne jamais utiliser une meuleuse pour affûter et affiler les couteaux en présence d’enfants », « Ne jamais laisser un chalumeaux allumé sans surveillance » et « Ne jamais mettre les couteaux et les haches à même le sol ».
Imen.B